Leçons du procès intenté à Geert Wilders aux Pays Bas

Depuis des siècles les Pays-Bas ont été un exemple de tolérance. En quelques années cette tradition séculaire a été remise en cause sous la pression des adeptes du Coran.

Hier, c’était l’assassinat de Théo Van Gogh qui avait produit un film sur la condition des femmes dans le monde islamique. Sa collaboratrice, la somalienne Ayaan Hirsi Ali, devenue députée socialiste fut chassée de son parti. Ses indignations anti-islamiques faisaient « scandale »,Elle dut fuir aux Etats-Unis.. Excisée et mariée de force, cette jeune femme avait cru trouver en Europe la possibilité de dénoncer les atteintes aux Droits de l’Homme dans les pratiques de l’Islam. Elle avait oublié que les socialistes s’étaient entendus avec les Imams... Au Danemark, autre pays aux traditions de liberté, l’un des caricaturistes d’Allah, Kurt Westergaard, vient d’échapper à la mort. Jusqu’à la prochaine tentative ? Les fanatiques religieux ne connaissent que la violence comme argument, incapables qu’ils sont de répondre par la raison

Affronter la mort

Aujourd’hui, c’est au tour de Geert Wilders, président d’un parti de droite, en Hollande d’être menacé de mort et traîné en justice pour avoir, lui aussi, fait un film sur les actions terroristes des Islamistes. Il vit sous protection permanente. Ceux qui l’attaquent auraient-ils jamais le courage d’affronter la mort pour défendre leurs convictions ? Il est moins dangereux de hurler avec les loups n’est-ce pas ?

Ceux qui l’attaquent ? Nous sommes à cet égard en pleine confusion des genres et en plein renversement des valeurs. Ce sont les gens de droite qui défendent la liberté d’expression et les gens qui se croient de gauche, alliés aux religieux les plus obscurantistes qui veulent imposer la censure et l’autocensure. Alors que la liberté d’expression est le fondement même de la démocratie politique. Malheureusement, les Juifs, mus par une indignation qu’on peut comprendre, ont demandé qu’il soit interdit de nier l’existence des camps d’extermination. Mal inspirés par la colère, ils ont ouvert dans la liberté d’expression, une brèche dans laquelle les religieux musulmans, soutenus par les catholiques se sont précipités. Ils ont obtenu à l’initiative des Etats islamiques à la commission des Droits de l’Homme à l’ONU, le vote d’une résolution demandant aux Etats membres de considérer comme un délit le « dénigrement » des religions !

Un choix fondamental

Les Nations unies, qui le sont de moins en moins, ont baissé pavillon. Déjà en Europe, l’Irlande catholique a légiféré en interdisant le blasphème. On peut s’attendre, sans nul doute, à un alignement des Etats européens sur cette mesure. Blasphème ? Une notion qui suppose un respect et une componction obligée pour traiter des choses dites sacrées. Le respect des religions, évidemment respectables par nature, est imposé à TOUS les citoyens. La résolution sur le « dénigrement » des religions devrait constituer un signal d’alarme. Sur le plan des principes les pouvoirs religieux – avant tout les pouvoirs islamiques- entraînent le monde libre sur la voie de l’abolition de l’esprit critique. Où se situera la frontière entre « dénigrement » et « critique » salutaire ? Au plus haut niveau de décision international, le monde libre se trouve devant un choix de civilisation. Soit il opte pour une société humaine soumise à un dieu tout-puissant qui échappe à toute mise en cause, soit il opte pour une communauté humaine de libre exercice des facultés de l’esprit. Et il fait sienne cette « profession de foi »( !) du grand philosophe et économiste anglais John Stuart Mill (1806- 1873) : « Truth emerges from the clash of adverse ideas » (ce qu’on a traduit en français par : « du choc des idées jaillit la lumière).Voilà qui est clair ou qui éclaire !

Justice

Deux réflexions encore sur les attaques abusives devant les tribunaux de la part des Islamistes et des « Islamofans » : Une personne ne peut se dire préjudiciée si je m’attaque, même violemment, à ses convictions. Car, si elle ne permet pas que je m’en prenne aux idées qui sont les siennes, cela signifie tout simplement qu’elle ne permet pas la confrontation d’idées, c'est-à-dire qu’elle est intolérante. C’est elle, en fait, qui devrait répondre de son intolérance devant la justice ! Une association de non croyants ne devrait-elle pas promptement demander à la Ligue des Doits de l’Homme d’attraire devant un tribunal, des Imams qui prêchent le contenu d’un livre – le Coran – qui diffuse des propos haineux vis-à-vis des polythéistes et des non-croyants et incite à tuer ceux-ci ? Un livre qui « dénigre » l’athéisme à longueur de pages…(se référer au livre en tapant « le saint Coran » sur internet).

Les idées, des plus fortes aux plus farfelues et aux plus niaises, qui naissent dans des milliards de cerveaux se perdant dans les ondes du cosmos, appartiennent au patrimoine de l’Humanité et doivent pouvoir circuler librement.

MAX

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