Cela voudrait-il dire qu’il suffirait aux hommes d’Eglise d’avoir des rapports sexuels avec une femme, une prostituée, le cas échéant, pour être à l’abri de la pédophilie ? La question divise les spécialistes. Certains sont même d’avis que, s’il y avait des petites filles jouant le rôle d’enfants de chœur, elles risqueraient d’aggraver l’ampleur de la contagion.
En l’absence de l’évêque, relégué dans un établissement de soins lointain, qui se trouverait à la tête de la procession ? L’archevêque ? Il est trop pris par sa préparation au cardinalat. Le père Gilbert ? Il n’est pas jugé suffisamment représentatif du clergé. Dès lors, l’Eglise, qui a toujours fait preuve d’un savoir-faire diplomatique dans les moments durs qu’elle a traversés, a pris la plus sage des décisions. Elle a voulu éviter que, l’évêque ne pouvant être présent, des injures ou des quolibets ne soient lancés vers les prêtres et curés de petites paroisses rurales, qui risquent, les innocents, d’être ainsi humiliés à la place de leur supérieur hiérarchique, pédophile avéré. Il y aura donc – c’est une première historique !- une procession du Saint Sang…sans représentants de la Sainte Eglise.Une procession laïque en quelque sorte ? Non ! Les laïcs ont refusé de se mêler de cette affaire. Ils craignent, il est vrai, que leur implication risquerait de faire se coaguler le précieux sang d’un groupe rarissime : 0 positivo-négatif B !