Les barbus nous barbent

Le signe islamique de la virilité, ce n’est pas l’intelligence, c’est la barbe. On ne peut pas s’y tromper : la femme à barbe est une incongruité et l’homme glabre une erreur de la nature. La barbe est aussi un signe de sagesse. Un adolescent, sans expérience de vie, n’a pas de poil au menton. La belle barbe est l’ornement pilaire des Oulemas, Ayatollahs et Imams de tous poils. On peut la porter avec une certaine élégance religieuse : en collier par exemple ou très touffue, à la mode de Saint Nicolas ou à la Père Samuel avec une raie au milieu. Dans ces deux derniers cas, on peut trouver plaisir à se la caresser. Certains voient là un geste accompagnant une profonde réflexion. Hélas barbe fournie a toutefois des inconvénients : il faut prendre garde de ne pas la tremper par mégarde dans son potage hallal. Elle ne permet pas, non plus, de s’offrir une « barbe à papa » un jour de kermesse.

Ce signe viril doit être réservé au Musulman pieux ; le non-croyant qui porte la barbe commet un blasphème et il doit faire l’objet d’une fatwa. Les autorités religieuses islamiques ont fait savoir au Grand conseil des Religions reconnues et réunies, qu’elles ne verraient aucun inconvénient à ce que les prêtres, moines et rabbins, eux, portent la barbe. Pour autant qu’ils ne portent pas, en même temps une tonsure.

Moralité : Sans dieu c’est mieux, on ne rase ni ne barbe personne

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