Les précurseurs

Les précurseurs
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En 1776 dans le « Bill of rights », l’Etat de Virginie déclare :\n« …the freedom of the Press is one of the great bulwarks of liberty and\ncan never be restricted but by despotic governments”. Un siècle avant déjà, le\npoète anglais John Milton avait écrit au Parlement britannique: « Give me\nthe liberty to know, tu utter and to argue freely, according to conscience,\nabove all liberties » (Reconnaissez-moi, au-dessus de toutes les autres\nlibertés, celle de savoir, d’exprimer et de discuter librement en accord avec\nla conscience).

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En France, c’est en plein bouillonnement révolutionnaire, que le marquis de\nMirabeau publie en 1789 son ouvrage sur la liberté de la Presse , inspiré de\nl’areopagetica de John Milton. Il y exhorte les futurs membres des Etats\ngénéraux à consacrer la liberté de la Presse : que la première de vos lois\nconsacre à jamais la liberté de la Presse, la liberté la plus inviolable, la\nplus illimitée, la liberté sans laquelle les autres ne seront jamais\nconquises. » On lit bien « la plus illimitée », car on ne met jamais\nsans danger le doigt dans l’engrenage des « interdits » de\npublication. On sait trop bien que cela aboutit au conformisme de la pensée\n« correcte », qui est le contraire de l’intelligence active.

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MAX

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