Zut !
Je ne suis pas né Musulman ! Sinon j’aurais droit à une double nationalité, à quatre femmes et, au Paradis, de vierges éternelles à ma disposition et d’un coup de rouge qui m’était interdit sur Terre. A la maison, je serais comme un pacha : mes sœurs me serviraient du matin au soir. J’aurais l’agréable sensation d’être un caïd respecté et redouté.
Flûte !
Je suis née Musulmane ! J’ai bien une double nationalité, mais elle me sert à quoi ? Mon sort est exactement le même ici que dans mon pays d’origine. J’avais espéré trouver plus de liberté, mais ici aussi je suis surveillée de près par mes frères. Je ne peux sortir qu’accompagnée d’un homme de la famille. Heureusement, j’échappe à la « burka », mais je suis tout de même obligée de porter le voile. Je croyais qu’ici je pourrais me libérer de cette contrainte, mais, au nom de la tolérance et de la multiculturalité, les gens d’ici se soumettent aux usages de l’Islam. Evidemment eux vivent librement. Le plus dur à supporter, c’est que des femmes, dont nous espérions une aide, nous trahissent par ignorance de la réalité islamique. Mes sœurs et moi nous ne pouvons que rêver de pouvoir vivre comme les femmes occidentales.