Le minaret s'écroule

Un minaret, une tour d’où l’on appelle à la prière, s’est écroulée sur les croyants assemblés pour la grande prière du vendredi. Ce contraste entre les hommes qui prient Allah et qui, en réponse , reçoivent, de la part de leur dieu , la blessure ou la mort, n’incite pas à l’ironie, mais à la pitié et à la réflexion.

Comment est-il possible de se soumettre à la fatalité qu’Allah (ou Dieu) commande nécessairement ? Comment ne se révolte-t-on pas contre une divinité toute-puissante, qui cause ou laisse se produire un accident comme celui-là ? Comment peut-on accepter le caractère impitoyable d’une divinité, dont, dans la prière, on loue la volonté de miséricorde ? Il n’y a pas perception d’une contradiction tragique ? Qu’est-ce qui cause une telle soumission ? La peur ? Peur de la mort ? Inconciliable avec la description d’un paradis paradisiaque et tellement attrayant qu’on s’y rendrait bien tout droit…pour autant qu’on ait la foi ! Avouez que, sans dieu, c’est tout de même mieux ?

Haut de page