Par quel bout saisir la pelote de ficelle mentale ? Par le bout qui traîne à terre, à nos pieds. Dès qu’on le saisit, on saisit en même temps la complexité des situations et l’on comprend les prises de position aberrantes où des hommes de droite se font les champions de valeurs traditionnellement de gauche et vice et versa.
Geert Wilders en est, aux Pays-bas, l’exemple lumineux : il est défenseur d’une liberté d’expression, fondement de la démocratie, qu’une gauche angélique est prête à sacrifier au nom d’une alliance objective avec l’Islam. L’Islam a une force d’attraction indéniable. Il se présente comme une religion de paix. On croit sur parole ses Imams, alors que le Coran distille un langage opposé. Il prêche la solidarité entre Musulmans par l’obligation religieuse de la «zakat ». Une solidarité fallacieuse qui n’est que condescendante charité, mais que la gauche prend pour argent comptant. En ces temps d’insécurité sociale, la tentation religieuse prend le relais de la désespérance politique. La gauche est tout prête à oublier que « la religion est l’opium du peuple » sinon l’héroïne (quel nom symbolique)…puisque l’Islam apparaît comme le seul opposant international au monde capitaliste. Un monde capitaliste dont Israël est le représentant implanté au cœur de l’empire islamique. Une confusion de plus : la renaissance d’un antisémitisme primaire, alors que ce sont les Juifs qui ont diffusé – ce n’est pas ce qu’ils ont fait de mieux – le monothéisme absolutiste auquel l’Islam doit son existence ! Rome et l’Islam sont des parricides !
La gauche dont il est question ici est une gauche idéaliste dont la générosité naïve n’a d’égale que l’impuissance d’analyse intellectuelle prônée par Marx. Cette gauche –populiste sans le savoir – partage sur le plan politique, une vision religieuse totalitaire de l’Islam.
L’armée en marche
Les débats quotidiens irritants sur les exigences de plus en plus nombreuses des Musulmans dans les pays dont ils sont pourtant les hôtes gâtés, ne sont que des escarmouches qui font diversion. Le gros de l’armée s’attaque à l’assemblée des Nations Unies (Si l’on peut encore dire !). C’est à l’initiative des pays islamiques que l’on a voté dans la commission ad hoc, une résolution tendant à obtenir des pays membres qu’ils pénalisent légalement le fait de « dénigrer » les religions. La résolution a été votée malgré l’opposition des Occidentaux, ce qui donne la mesure de leur faiblesse. Et déjà, en Europe, le prolongement se perçoit : la très catholique Irlande a prévu des sanctions pour ce délit intellectuel et d’autres pays envisagent d’introduire ou de réintroduire la notion de « blasphème » dans la législation. L’Islam insuffle une énergie nouvelle au catholicisme dont il ravive l’intolérance. Vive Mahomet, le guerrier d’Allah, à bas le Jésus pacifiste crucifié !
Le choix imposé
Le petit coin enfoncé dans le principe de la liberté d’expression, via le « dénigrement » des religions, annonce une autre offensive, d’envergure celle – là : le torpillage de la « Déclaration universelle des Droits de l’Homme », qui est jusqu’ici le fleuron moral de la société humaine. Trois textes, préparés par de hautes autorités de l’Islam, sont des projets « en réserve » d’une Déclaration universelle islamique des Droits de l’Homme. Il s’agit dans ces textes, de faire d’une pierre de lapidation trois coups : aligner la Déclaration universelle originelle sur les prescrits du Coran d’une part, affirmer le caractère divin du pouvoir et…isoler Israël.(Textes disponibles sur Internet pour vérification. )
A l’intention des femmes « islamomados », précisons que, lors du vote de la vraie Déclaration en 1948, l’Arabie saoudite, représentant le monde islamique, s’est abstenue pour ne pas entériner le principe d’égalité des droits de la femme contraire au texte du Coran. Et, bien entendu, dans cette Déclaration islamique en attente, l’égalité des « droits » devient une égalité de « dignité ». Allons-y ; ces braves ménagères ne comprendront tout de même pas…
Les trois textes islamistes contiennent une condamnation du Sionisme et exigent la disparition d’Israël.
Ce n’est pas tout : il existe aussi un projet de Déclaration africaine des Droits de l’Homme. Non ! Ce n’est pas une mauvaise plaisanterie, mais la triste réalité politique. Et, cette Déclaration-ci rejoint les Islamistes dans leur exigence de voir disparaître Israël. Oublions les esclavagistes arabes et à bas les Juifs. Les temps changent, les racismes non ! Les Juifs qui ont voulu fuir l’image horrible des camps d’extermination européens, se sont jetés dans la gueule du loup qui les attendait à Jerusalem !
Voilà une lutte de pouvoir qui se passe au-dessus de nos têtes. Elle nous place devant un choix clair : nous optons pour une société humaine soumise à Dieu (Allah, YHWH), totalitaire et théocratique ou pour une société débarrassée de Dieu, tolérante et relativiste. L’éteignoir de la pensée ou le flambeau éclairant le chemin de l’intelligence.
Quid de l’économie ?
Quant à la lutte de pouvoir économique c’est un autre débat, mais qui ne facilite pas le dialogue universel. Il est toutefois évident que le capitalisme est remis en question. Les prises de position de plusieurs « Prix Nobel » en attestent Il est fou que quelques milliers de possédants intoxiqués du fric déclenchent, par leur insatiable soif d’argent, une secousse sismique d’une intensité telle qu’elle met en péril l’économie mondiale. Si les économistes étaient capables de repenser l’économie….
MAX