Jeu de mots et de principes

C’est fou ce qu’on enregistre comme utilisations abusives ou erronées de vocabulaire dans le débat sur nos relations avec les Musulmans. Ce dernier nom est déjà chargé d’ambiguïté. Il sert à qualifier des ressortissants du monde islamique, mais qui n’affirment pas avec ostentation leur appartenance à la religion. Il n’empêche que les Musulmans restent des fidèles de la religion islamique, au même titre que les Islamistes , terme qui désigne des croyants plus engagés dans un affrontement avec les non croyants et souvent liés avec des combattants terroristes politico-religieux.

Pour qualifier quelqu’un qui soumet le Coran à la critique et s’oppose aux actions religeuses islamiques qui porte atteinte à nos règles de vie en commun on use du terme islamophobe. Ce qui revient à qualifier cette personne comme étant atteinte de maladie mentale, d’une phobie obsessionnelle. Celui qui dit tout haut ce qu’en masse les citoyens pensent tout bas, n’est plus un démocrate, il devient un populiste. Et on donne à cet adjectif une connotation péjorative. Les actions des intégristes islamistes sont un danger supposé. Pas le moins du monde réel, alprs que les plus hautes autorités du monde islamique ont préparé une « Déclaration universelle islamique des Droits de l’Homme » d’où a disparu l’égalité des droits entre hommes et femmes. Alors qu’en commission ad hoc, les Islamistes ont obtenu le vote d’une motion tendant à obtenir que soit punissable la »diffamation » des religions. A commencer par l’Islam, bien sûr. Fameuse limitation à la libre expression des idées. Ca ne gêne ni ceux qui n’ont pas d’idées, ni les catholiques romains habitués à l’index et à l’imprimatur. Le port du voile dit islamique – comme si d’autres femmes que les Musulmanes le portaient – est anodin. Qu’on veuille m’expliquer alors la présences d’équipes de télévision des pays islamiques lorsqu’une élue d’origine turque au Parlement bruxellois vient ostensiblement prêter serment en portant le voile ? Depuis quand les directions de TV financent-elles des déplacements pour filmer un fait anodin ? Ca ne serait pas plutôt par souci de mettre en avant une « victoire » de l’Islam politico-religieux ? Avec l’appui de Joëlle Milquet…. Autre vocabulaire biscornu : l’Islam modéré. Contradictio in terminis. L’Islam se fonde sur le Coran qui prône l’annihilation des incroyants ; il n’y a pas place pour la modération dans ce contexte . L’Islam modéré est comme le monstre du Lochness : tout le monde en parle sans l’avoir jamais vu ! Par contre ce qu’on a bien vu c’est le grand silence de la masse des Musulmans quand on attendait d’eux une prise de position condamnant tel ou tel acte terroriste islamique…

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