Notre feuilleton

Chers amis lecteurs,

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Nous vous avons invités à un rendez-vous hebdomadaire, pour suivre le Procès\nd'Allah de François WAHA. Un épisode en a été posté chaque jeudi à partir du\njeudi 15 avril 2010.

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L'ensemble de la pièce sera désormais consigné dans cette page.

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Allah Le procès François WAHA

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Avertissement

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En guise d’avant-propos, voici un « avertissement » qui porte\nmieux son nom. Il y a eu, au cours de l’Histoire humaine, une série de grandes\nmigrations. Mais celle que nous connaissons en Europe actuellement, est de loin\nla plus importante par les millions d’êtres concernés et par l’enjeu des\nprincipes de civilisation en cause.

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Il se joue actuellement, sans que le citoyen Lambda en prenne conscience,\ntrop occupé qu’il est par les soucis quotidiens et les jeux télévisés, une\nlutte pour faire prévaloir, au niveau des Nations pas si unies que cela, des\nvaleurs éthiques, juridiques et politiques qui revendiquent une vocation\nuniverselle. Le défi est lancé au nom de l’Islam à l’Occident de tradition\nchrétienne. Dédaignant la « Déclaration universelle des Droits de\nl’Homme » votée en 1948 par les Nations Unies d’alors, les pays islamiques\nlui opposent trois textes de « Déclarations universelles islamiques des\nDroits de l’homme ».

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« Islamique universelle » voilà une contradiction direz-vous, on\nest "universel" ou "islamique" , pas les deux à la fois. Détrompez-vous :\nl’objectif d’ailleurs clairement affirmé de la religion islamique est de\nconquérir la Terre tout entière et d’être donc universelle. Pour l’Islam,\n« islamique » et « universelle » sont une seule et même\nchose. Ces déclarations islamiques, opposés à celle de l’Occident libéral et\ndémocratique, sont d’inspiration théocratique totalitaire. L’une d’elles\naffirme dans son préambule que :

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« L’Islam a donné à l’Humanité un code idéal des droits de l’homme, il\ny a quatorze siècles. Ces droits ont pour objet de conférer honneur et dignité\nà l’Humanité et d’éliminer l’exploitation, l’oppression et l’injustice. Les\nDroits de l’Homme, en Islam, sont fortement enracinés dans la conviction que\nDieu et Dieu seul est l’auteur de la Loi et la Source de tous les droits de\nl’homme (…) Les Droits de l’Homme dans l’Islam font partie intégrante de\nl’ensemble de l’ordre islamique »

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Ce texte fut présenté par le Conseil islamique pour l’Europe, en 1981, à\nParis lors d’une réunion organisée par….l’UNESCO ! Ces textes seront sans\ndoute opposés à la Déclaration universelle originelle en temps utile. En\nattendant, l’Islam a remporté sur l’Occident, aux Nations Unies, une victoire\ndont l’importance échappe complètement à une masse de citoyens, qui ne savent\nplus ce que sont les principes.

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L’Islam donc, a trouvé à l’ONU en commission, pas encore en assemblée\ngénérale, une majorité pour voter (en mars 2010) une résolution demandant aux\nEtats membres de punir le ou les auteurs de « diffamation » d’une\nreligion.

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De quel droit une religion se distingue-t-elle statutairement d’une\nphilosophie ? Où est la frontière entre « critique » et\n« diffamation » ? Une brèche dangereuse est ainsi ouverte dans le\ndroit à la libre expression de la pensée. Personne ne s’en aperçoit ou pire, ne\ns’en émeut. Alors que, sur un sujet aussi crucial, les médias devraient\nHURLER !

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Il est urgent que les philosophes, les hommes de science, les artistes de\ntoutes disciplines multiplient leurs manifestations pour le ferme maintien d’un\nEtat laïque, seul capable d’imposer la tolérance, nécessaire à une vie en\ncommun pacifique. Nous n’avons pas le droit d’être aveugles quand on porte\natteinte à un principe fondamental de la démocratie : la liberté\nd’expression.

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De ces constations, et du sentiment d'urgence qui en résulte, naquit l'idée\nd'écrire (et de publier) le "Procès d'Allah". Nous le présentons aux lecteurs\nde notre blog sous forme d'un feuilleton en n épisodes, qui paraîtrons de façon\nhebdomadaire dans nos billets, puis seront rassemblés en texte unique dans une\nde nos "pages" permanentes.

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Nous vous souhaitons bonne lecture...et bonne réflexion.

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François WAHA et toute l'équipe de Sans Dieu c'Est Mieux.

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Le procès d'Allah (1ère partie)

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Ce procès a lieu dans une immense caverne, dont peu de gens connaissent\nl’existence. Il y a place pour recevoir la Cour, les avocats et l’accusé, bien\nsûr, les membres du jury et les témoins convoqués. Des petites salles isolées\nont été aménagées tant bien que mal. Les ingénieurs du son se sont trouvés\nconfrontés à un fameux problème d’écho.

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« Messieurs, la Cour ! » ! La formule solennelle est criée\npar un huissier. Une formule qu’on n’a pas cru devoir adapter au fait qu’il y\na, de nos jours, des femmes présentes dans la salle. Elles se lèvent\nnéanmoins.

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Le Président, suivi de ses juges assesseurs, se dirige d’un pas lent vers\nl’endroit d’où il siégera. Arrivé à la place réservée, il fait signe à tous de\ns’asseoir. Lui-même reste debout, ajuste un micro et déclare\nderechef :

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« Mesdames, Messieurs, (Ah ! Les femmes existent.) J’ai l’honneur\nde présider cette Cour d’Assise internationale qui est réunie pour la première\nfois, succédant à la Cour internationale de Justice. Nous vivons une situation\nparticulière, le gouvernement légal se trouvant dans l’incapacité de gérer les\nAffaires publiques. L’occupant l’en empêche et les ministres sont, comme nous\ntous, entrés en Résistance. Au passage, je tiens à saluer les membres du Jury\nqui, malgré le danger qu’ils courent, se sont présentés spontanément pour\nremplir un rôle ingrat. Nous avons à connaître d’un cas tout à fait hors du\ncommun : nous allons juger quelqu’un qu’on nous présente comme étant Dieu,\ncréateur de toutes choses dans l’univers ».

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(Quelqu’ un crie : « Imposteur ! »)

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« Je ne puis admettre ce genre de manifestation. Nous devons faire\ntaire nos sentiments et nos convictions pour écouter attentivement les\narguments des parties et juger en toute objectivité, en toute sérénité, la\nconscience en paix. Que celui ou celle qui craint ne pouvoir assumer cette\nnécessaire ligne de conduite quitte la salle ! »

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(Un vieil homme se lève avec difficulté et quitte les lieux en\nclaudiquant)

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« C’est regrettable, mais mieux ainsi. Nous ne pouvons pas être\nsuspectés de partialité. Il y va de la crédibilité de ce procès. Faites entrer\nl’accusé ! »

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L’accusé entre, serré entre deux gendarmes qu’on reconnaît à leur brassard.\nOn ne voit guère qu’un turban et une barbe noire impressionnante. Le corps\ndisparaît dans une djellaba verte. Arrivé dans son box, l’accusé salue son\navocat, maître Muhammad.

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« Veuillez décliner votre identité. Nom, Prénom ! »

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L’accusé reste muet. Le président s’impatiente et répète son injonction.\nMaître Muhammad intervient :

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« Je vous prie, Monsieur le Président et vous Mesdames et Messieurs les\njurés, d’excuser mon client. Ses convictions religieuses l’empêchent de parler\nà qui que ce soit d’autre que moi. Je ne suis pas seulement son avocat, je suis\nsurtout son porte-parole. J’en avais prévenu le greffe. »

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Le Président : « Je n’en ferai pas un incident de procédure qui\nrisquerait d’avoir, pour conséquence, une annulation de cette session, alors\nque nous sommes pressés d’en finir. Le jury interprètera l’attitude de\nl’accusé. En attendant, accélérons le rythme. La parole est à monsieur l’avocat\ngénéral. »

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L’avocat général, Max Bau, se lève et ouvre devant lui un énorme dossier. Il\nparcourt des yeux la salle puis déclare :

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« Monsieur le Président, Messieurs les Juges, Madame la Juge, Mesdames\net Messieurs, membres du Jury. L’accusé ne devrait pas être seul dans ce box.\nDevraient s’y trouver également les dénommés YHVH et Dieu, dont les crimes sont\nantérieurs aux siens. Quoi qu’il en soit, Allah ici présent doit répondre –\nfût-ce par la voix de maître Muhammad - d’une série si longue de méfaits et de\ncrimes que je ne suis pas sûr d’être exhaustif. Pour ne pas abuser de votre\npatience, je ne m’étendrai pas sur les méfaits mineurs, encore qu’ils\ndévoileraient la psychologie morbide de l’accusé. Déjà révélée par le fait\nqu’il a exigé de son prétendu porte-parole qu’il le présente comme créateur de\ntoutes choses.

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« Choses ! choses ! choses ! » « Un malencontreux\nécho échappe aux ingénieurs du son. Mais l’orateur poursuit :

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Ce dont s’est acquitté maître Muhammad avec le succès que l’on sait.\nL’avocat a été tellement influencé par Allah, qu’il est parfois difficile de\ndissocier la part de l’un ou de l’autre dans les actes terribles que nous\nallons décrire.

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Maître Muhammad bondit.

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« L’avocat général traite l’avocat de la défense en co-accusé !\nC’est scandaleux !

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L’avocat général très rapidement :

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« Ce n’est pas une opinion, maître, mais une simple\nobservation. »

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C’est Allah en tous cas, si l’on en croit le Coran – et il est interdit de\nne pas croire le Coran – c’est Allah, dis-je, qui prêche la haine des\nnon-croyants et incite à les tuer. En voici, Monsieur le Président, Mesdames et\nMessieurs, la preuve indubitable : les versets du Coran lui-même, dictés\npar Allah à Muhammad par l’intermédiaire de son secrétaire très particulier,\nl’ange Gabriel. Pour éviter la lourdeur impliquant de la part de chacun une\nattention continue,(NOTE : Et c’est votre cas, cher lecteur, chère\nlectrice) je me propose de fournir, pour chaque chef d’accusation, une ou deux\ncitations suffisamment probantes. Dans une note écrite, que je remettrai au\ntribunal et au jury, j’ajouterai des citations supplémentaires, prouvant\nl’obsessionnelle intention assassine de l’accusé et de ses acolytes.

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Mais il est, je pense souhaitable et même indispensable de faire savoir tout\nd’abord, comment Allah se présente lui-même.

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Il sort un exemplaire du Coran ; Maître Muhammad rouge de\ncolère :

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« Vous n’avez pas le droit, vous, infidèle, de toucher le Saint Coran.\nDéposez immédiatement le Saint Livre. »

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L’avocat général, se, tournant vers le Président :

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« Maître Muhammad fait obstruction à l’acte d’accusation. Comment\nvoulez-vous que je mentionne le contenu de la pièce maîtresse de ce procès si\nje ne puis en prendre connaissance ce livre en main ? Devrais-je payer un\ndomestique musulman pour qu’il tourne les pages ? »

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Muhammad, saisissant la balle au bond : « Cette solution pourrait\nnous satisfaire. »

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Le Président :

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« Il y a bien un religieux de l’Islam instruit parmi les témoins ?\nVoyons ! Imam Deregbi, voudriez-vous rendre ce service à la\nCour ?

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Les gendarmes laissent passer un homme assez grand et corpulent, en turban\nblanc et long manteau noir. Il porte le collier de barbe usuel. Sa démarche est\nassurée. On voit qu’il a l’habitude de donner des ordres, non d’en\nrecevoir ! Il va se placer à côté de l’Avocat général qui lui remet le\nCoran. A la demande de l’avocat général, il lit :

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«Dieu est le créateur de toute chose ; il est l’ Unique, le Dominateur\nsuprême » (13/ 16), «

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La religion, aux yeux de Dieu est vraiment la soumission » (3 /\n19),

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« Je n’ai créé les djinns et les hommes que pour qu’ils\nm’adorent » (51 /56)

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C’est clair ! Les hommes sont ses « choses »..

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Je vais vous lire où plutôt Monsieur l’imam va vous lire :

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« La grâce est dans les mains d’Allah ; il la donne à qui il\nveut » (3 /73)

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« Allah a favorisé certains d’entre vous plus que d’autres dans la\nrépartition de ses dons » (16 / 71)

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« Il pardonne à qui il veut ; il punit qui il veut. Il est\nPuissant et Sage » (14 /4)

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Il fait d’eux ce qu’il veut. Son emprise est absolue. Se rend-on bien compte\nde l’image de total arbitraire qu’Allah véhicule de lui-même et qu’il propose\nen exemple aux hommes ?

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Est-il étonnant qu’un tel personnage pousse au crime ? Avec une\nhabileté diabolique – pour un Dieu, c’est un comble ! -, il commence par\ndiffamer ceux qui ne croient pas en lui.

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Je lis ! ll prend automatiquement le Coran, que lui arrache l’Imam pour\nciter les versets dictés par l’avocat général.

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« Les Incrédules sont les injustes » (2 /254), Et Allah annonce la\ncouleur :

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« Des vêtements de fer seront taillés pour les Incrédules. On versera\nsur leurs têtes de l’eau bouillante qui brûlera leurs entrailles et leur peau.\nDes fouets de fer seront préparés à leur intention. Chaque fois que, poussés\npar la souffrance, ils voudront sortir de là, ils y seront ramenés :\ngoûtez le châtiment du Feu. » (22 / 19)

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A partir de là, c’est l’appel au « djihad » – la guerre sainte-\nqui est évoquée des dizaines de fois dans le Coran. Allah tient à mettre les\npoints sur les « i ». Ce n’est pas seulement dans l’au-delà que les\nIncrédules sont l’objet de violences :

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« Mahomet est le Prophète d’Allah. Ses compagnons sont violents envers\nles impies, bons et compatissants entre eux » (48 /29),

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« Quant à ceux qui ne croient pas, je les châtierai d’un terrible\nchâtiment en ce monde et dans la vie future » (3 / 56)

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Et jouant, en manipulateur chevronné, sur les réactions psychologiques de\nses « guerriers », il ôte à ceux – ci tout scrupule et tout sentiment de\nculpabilité. Inspiré par le : « tu ne tueras point »\nuniversellement humain. Je cite :

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« Ce n’est pas vous qui les avez tués, mais Allah les a tués. »\n(8/ 27)

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Où je m’y trompe fort ou Allah fait ici aveu de culpabilité ? Et ses\nsbires continuent à claironner à travers tous les médias que « l’Islam est\nune religion de paix ! » Et…

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L’Imam se fâche à son tour.

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« Je ne puis plus continuer à jouer ce rôle où je sers en fait à\naccuser Allah de mauvaises actions. Trouvez une autre victime, Monsieur le\nPrésident »

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« Comment voulez-vous que la Cour fasse normalement son travail si elle\nest continuellement interrompue par des susceptibilités religieuses ?\nReprenez votre document Monsieur l’avocat général et poursuivez, je vous\nprie » dit le Président.

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« Je disais que sur les plateaux de télévision les représentants\nmusulmans ne manquent jamais de citer le verset 56 de la sourate 2 qui dit,\neffectivement : « Nulle contrainte en religion ! Car le bon\nchemin s’est distingué de l’égarement. Donc, quiconque mécroit au Rebelle,\ntandis qu’il croit en Allah, saisit l’anse la plus solide, qui ne peut se\nbriser. Et Allah est Audient et Omniscient. » (La traduction un peu\ncurieuse est celle qui a été révisée par la Présidence Générale des Directions\ndes Recherches Scientifiques Islamiques, de l’Ifta, de la Prédication et de\nl’Orientation Religieuse. Royaume d‘Arabie Saoudite.). On oublie toujours.\nTOUJOURS ! de mentionner le verset suivant, le 257, qui promet à nouveau\nle feu éternel de l’Enfer à ceux qui ne croient pas. Certes, ils ne sont pas\ncontraints, mais l’alternative, c’est la damnation.

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Il ne fait donc aucun doute qu’Allah ait directement incité et continue\nd’inciter ses croyants aux crimes contre l’Humanité. Il suffit d’évoquer les\nmassacres des paisibles membres de la secte Bahai. Une petite sécession de\nl’Islam visant à un certain universalisme de la solidarité humaine, incorporant\ndans sa doctrine des éléments zoroastriens, juifs et chrétiens. Et, nous\nl’avons vu, il en assume l’entière responsabilité. Je requiers la peine la plus\nlourde pour ces crimes contre la liberté de conscience qui sont un déni de\ncivilisation. Mais….ce n’est pas tout, et je demande à la Cour si elle estime\ndevoir entendre les chefs d’accusation supplémentaires ? »

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Le Président : « Je ne limite pas le temps de parole du Ministère\npublic. Continuez donc, Monsieur l’avocat général. »

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Nouvelle intervention de l’écho : « néral…néral…néral… »

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« Je vous remercie, Monsieur le Président. C’est qu’Allah ne s’est pas\ncontenté de dicter des règles religieuses. En sa qualité de dieu, il entend\nexercer un pouvoir absolu. Et il prescrit dans le Coran des règles de droit\ncivil et de droit pénal, qui sont inchangeables puisqu’elles sont dites de\nsource divine. Or, ces règles sont contraires à nos principes juridiques\nfondamentaux et il entend les faire appliquer aux Musulmans chez nous !\nNous aurions donc, Monsieur le Président deux droits différents à appliquer\ndans nos tribunaux…jusqu’au moment ou notre droit sera remplacé par la\n« Charia » (Codex juridique fondé sur le Coran). Et qu’arrive-t-il\nsi, entretemps, les parties se présentant devant le tribunal sont, l’une\nislamiste, l’autre occidentale ? »

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« On ne peut plus utiliser le jugement de Salomon ! C’est\ndommage ! » soupire le Président.

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« Qu’aurait pu faire Salomon dans ce cas-ci ? » demande l’avocat\ngénéral.

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« Il aurait dit, comme je suis tenté de le faire : je me déclare\nincompétent ; Que chaque partie comparaisse en son lieu de naissance et\nporte plainte là ! » répond le Président. (Le président qui est nourri de\ndroit romain, se lave les mains, imitant Ponce Pilate)

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L’avocat général se gratte derrière la tête et reprend son\nréquisitoire :

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Comment admettre ces versets du Coran qui « sacralisent » le\nstatut inférieur de la femme. Je cite :

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« Les hommes ont autorité sur les femmes en raison des faveurs qu’Allah\naccorde à ceux-là sur celles-ci et aussi à cause des dépenses qu’ils font de\nleurs biens. Les femmes vertueuses sont obéissantes (à leurs maris) et\nprotègent ce qui doit être protégé pendant l’absence de leur époux avec la\nprotection d’Allah. Et quant à celles dont vous craignez la désobéissance,\nexhortez-les, éloignez-vous d’elles dans leurs lits et frappez-les. Si elles\narrivent à vous obéir, alors ne cherchez plus de voies contre elles, car Allah\nest certes Haut et Grand » (Sourate 4 verset 34)

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C’est clair, je pense. Dans d’autres versets il est institué qu’en cas\nd’héritage, la part d’un garçon est double de celle d’une fille, et qu’il faut,\nen justice, la parole de deux femmes pour valoir celle d’un homme. Je passe sur\nla condamnation de l’homosexualité, qui, de fait, condamne au malheur 7 % de la\npopulation, pour en arriver à plus grave encore : les limitations en\nmatière d’expression de la pensée. Ce n’est pas Allah lui-même qui incite\ndirectement à la censure et à l’autocensure, mais l’intolérance découle\ndirectement de son enseignement. Je me permets de rappeler au Président de\ncette Cour internationale, qu’à l’incitation de pays islamistes, une commission\ndes Nations Unies a voté une résolution demandant aux Etats de rendre\ncondamnable le « dénigrement des religions. » Qui fera dorénavant la\ndistinction entre « critique » et « dénigrement » ? Quid si\nl’examen critique d’une ou des religions aboutit à la conclusion qu’elles sont\nfausses ou néfastes ? On ne pourra même plus sourire quand on verra une\ncentaine d’hommes se plier le cul en l’air en signe de soumission à Allah ou un\nvieux bonhomme portant un chapeau de St Nicolas et s’appuyant sur une canne\nplus grande que lui pour signifier le pouvoir de l’Eglise de Rome ? Cette\ninterdiction de critiquer est un crime contre l’Humanité. Un crime abominable\nparce qu’il écrase l’esprit, l’intelligence, la faculté de contester qui est\nmoteur de progrès. Comme l’a dit John Stuart Mill : « Truth emerges\nfrom the clash of adverse ideas » (en français: du choc des idées jaillit\nla lumière) Et, ce crime contre l’Humanité, l’ONU en est pratiquement complice.\nLes pays islamistes et leurs alliés étant devenus majoritaires dans l’enceinte\ninternationale ils ont réussi ce tour de passe-passe, renversant le principe de\nla liberté d’expression. Qui fait partie de la Déclaration universelle de 1948.\nLes champions et promoteurs de la liberté sont battus et humiliés sur leur\npropre terrain. Nous progressons vers l’obscurantisme et voyez, regardez bien\nAllah et son porte-parole : ils sourient !

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Monsieur le Président, Mesdames, Messieurs, il faut en prendre rapidement\nconscience : deux types de civilisation se heurtent au niveau le plus\nélevé de l’organisation mondiale. Un type ancien qui a prévalu en Europe et\nailleurs jusqu’au siècle des Lumières; celui de la théocratie absolutiste.\nL’évolution des sciences et l’instruction des hommes l’a fait remplacer par un\nlibéralisme relativiste et tolérant. Il faut choisir entre une théocratie\nabsolutiste et un libéralisme relativiste. Ce procès a une dimension\nuniverselle. J’en ai terminé !

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L’avocat général se rassied dans un silence impressionnant. Au bout d’un\nmoment, le Président déclare :

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« La parole est à la défense ! »

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(à suivre)

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Le procès d'Allah (2ème partie)

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La première partie du Procès d'Allah a été postée le 15 avril; nous invitons\nles lecteurs à lire les feuilletons dans l'ordre....

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Maître Muhammad se lève. Son regard balaie la salle d’audience depuis le\nsiège de l’avocat général jusqu’au jury en s’attardant sur le Président. Puis\nil dit, d’une voix forte et profonde :

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« Monsieur le Président, honoré jury, honoré public, nous avons tous\nété impressionnés par le talent oratoire de Monsieur l’avocat général et par\nl’habileté de son réquisitoire. Je ne puis prétendre l’égaler. Mais je\nrelèverai néanmoins quelques erreurs de fond et quelques failles dans ce qui\nvient d’être dit.

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Allah qui comparaît devant vous, vous est présenté comme un bandit et comme\nun dangereux criminel. Or, le premier verset de la première sourate du Saint\nCoran, appelée « Al Fatiha » (l’ouverture) montre comment les hommes\ns’adressent à lui, Seigneur de l’Univers. Ils l’appellent « le très\nMiséricordieux » et l’implorent en ces termes : « Guide- nous\ndans le droit chemin. » Est-ce à un criminel que plus d’un milliard de\nMusulmans font cette demande ?

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Hé oui, Monsieur l’avocat général, quoi qu’on dise du côté des incroyants,\nl’Islam est une religion de paix. Et sans doute les versets suivants vous\nauront- ils échappé ? Le Saint Coran est un livre si riche qu’on ne peut\nle lire qu’avec une attention continue et l’esprit en éveil. Je lis donc :\n« Allah appelle à la demeure de la paix et guide qui il veut vers un droit\nchemin » (10 / 25) ou «Entrez-y en paix et en sécurité.(15 / 46) ou….je\npourrais comme Monsieur l’avocat général vous aligner une litanie d’exemples,\nmais je ne veux pas abuser de votre patience. Et si les Occidentaux s’acharnent\nà chercher dans le Coran des contradictions, qu’ils appliquent le même zèle à\nla Bible. Je n’en relèverai qu’une, que voici où il est dit du pays\nd’Israël : « Je le donnerai à vos successeurs. J’enverrai un ange et\nj’en chasserai les Cananéens, les Amorites, les Phéreziens, les Hetiens et les\nJébuzites » (Exode 33/ /1-3) Mais, on lira ailleurs : « Si un\nétranger réside dans votre pays, vous ne lui causerez aucun tort. L’étranger\nqui résidera chez vous, vous l’aimerez comme vous-même car vous avez été des\nétrangers dans le pays d’Egypte » (Lévitique 19 / 33-34) Le premier\npassage sert de justification aux expulseurs des Palestiniens, le second les\ncondamne !

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Droit civil ? Certes il y a des différences entre nos communautés. Mais\nlaquelle détient la vérité ? Vous reprochez à Allah d’avoir dit aux\nMusulmans : « vous êtes la meilleure communauté ». Mais vous voulez,\nvous, les Occidentaux, imposer à la Terre entière vos conceptions de la\npolitique et du droit. Vous avez fait voter, par une minorité d’Etats, en 1948,\nune « Déclaration universelle des Droits de l’Homme ». Ce texte\ncontrevient sur plusieurs points à notre droit et c’est ce qui nous a poussés à\npréparer une « Déclaration islamique » tout aussi universelle, que\nnous opposons à la vôtre. Il faudra bien que vous acceptiez un parallélisme.\nCar il répond au vœu de la majorité actuelle au sein de l’ONU. Le vote sur le\n« dénigrement » des religions l’a montré. Allah a le droit d’exiger\nle respect de son message. Doit-il se laisser diffamer ? Curieuse\nconception occidentale du respect d’autrui.

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Vous avez entendu Monsieur l’avocat général évoquer légèrement, au passage,\nles noms de YHVH et Dieu. On adresse implicitement à ces deux individus, à peu\nde choses près, les reproches que l’on fait à Allah. Mais Allah seul serait\ncondamné ? Et les jurés qui sont représentants du peuple tout entier\npourraient avaliser une telle injustice ? Non ! Si YHVH et Dieu sont\nlibres, il faut qu’Allah le soit aussi. Ainsi soit-il ….

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Visiblement satisfait de sa démonstration, maître Muhammad rejoint son\nclient et lui dit quelque chose à l’oreille. Sans doute une parole\nd’encouragement ?

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Dans la salle, à l’endroit réservé à la Presse, le journaliste du\n« British Observer » glisse à l’oreille de son voisin, Marcel\nBonvoeux du « Matin » : « Il est tout de même très fort,\nnon ? ». Son interlocuteur répond par une moue.

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Le Président se penche sur ses papiers et dit : « nous allons\nmaintenant entendre les témoins cités par les parties. Faites venir à la barre\nl’Imam Ismaël Deregbi. »

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A cet instant, les portes de la salle s’ouvrent et surgissent une vingtaine\nd’hommes et de femmes en armes. On reconnaît immédiatement les forces amies du\n« Front Laïque Mondial » et de l’ « Alliance Internationale des\nFemmes Libres ». Tous ces militants ont franchi, par des chemins détournés et\nau péril de leur vie, les barrages érigés par les Talibans. Ces derniers qui\nfurent jadis financièrement aidés par la Grande Bretagne et militairement armés\npar les Américains, constituent une armée d’élite. A travers le brouhaha on\nentend :

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« Monsieur le Président…Un vote renversant à l’ONU : l’Imam El\nKadermhi est porté à la présidence par 150 voix contre 40 et deux abstentions.\nDans son discours d’investiture l’Imam s’est réjoui de la grande victoire de\nl’Islam. Il a annoncé un ensemble de mesures d’éradication définitive des\nmécréants partout dans le monde. Nous venons d’apprendre qu’une réplique\nimmédiate a été préparée au Quartier général des Forces de Résistance à\nBruxelles. »

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« A ce stade-ci, que peut-on faire ? » demande le Président.

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« La nature de l’intervention est encore secrète. Mais la générale Ku\nRe Ten avait l’air de se réjouir du plan d’action mis au point par le Conseil\nde stratégie. »

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« Merci de nous avoir prévenus ? Mais nous devons poursuivre notre\nsession. Veuillez vous retirer »

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Les militants armés se retirent, obéissant à leur chef et au Président du\ntribunal. Le président rappelle le témoin, l’Imam Ismaël Deregbi. Après les\nformalités d’identification, le dialogue s’engage.

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Le Président : « Vous venez à la demande de maître Muhammad. Que\npouvez-vous apporter comme élément de jugement intéressant à notre\ntribunal ? »

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L’Imam : « Allah Akhbar ! Ce procès est boiteux ! Il\nlaisse croire que tous les Musulmans sont islamistes et terroristes. C’est un\npeu comme si je voulais vous faire croire que l’Eglise catholique tout entière\nest fondamentaliste ! Ou que tous les Juifs sont sionistes. Vous ne seriez\npas différents des gens de chez nous qui font ce genre de généralisation\nabusive. Non ! Nous sommes des milliers d’enseignants religieux à éduquer\nles enfants dans le respect du prochain. Nous laissons volontairement dans\nl’ombre des versets du Coran qui ne répondent plus à la vie collective moderne.\nC’est à peu près ce que font les Juifs par rapport à l’Ancien Testament. La\ndémarche est facilitée du fait qu’il y a deux créations différentes de la femme\ndans le livre sacré d’Israël. Deux genèses : dans l’une Dieu crée Adam et\nsa compagne en même temps et à égalité (Genèse 1,26) et dans l’autre, la femme\nest créée à partir d’une côte de l’homme et subordonne ainsi la femme à l’homme\n(2, 22 à 25). Il est vrai que rien n’est jamais clair chez les Juifs !\nAvec Allah on sait à quoi s’en tenir… »

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Tous les regards se tournent vers l’accusé qui reste impassible. Maître\nMuhammad farfouille dans ses papiers. L’Imam, qui est sans doute seul à ne pas\navoir tourné le regard vers l’accusé, Allah, continue :

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« Il ne faut pas s’en tenir strictement au texte. Il faut voir, dans\nles grands pays musulmans comme l’Iran, le Maroc, l’Indonésie comment les gens\nse comportent dans la vie de tous les jours. Nos universités forment des femmes\nmédecin, des avocates, des enseignantes, des ingénieures…Nous leur demandons\nsimplement de perpétuer la modestie et la pudeur féminines, en portant le voile\net en se vêtant dignement. Quel crime contre la liberté ! Quelle\ndifférence avec le fait que les femmes juives pieuses portent la\nperruque ? N’y a-t-il pas pour vos féministes outrancières, d’autres\nsujets de préoccupation dans le monde ? Nous sommes, nous Musulmans\nl’avenir de l’Humanité. A Bahrein au Koweit les femmes votent et sont élues.\nComme l’a dit un jour le leader algérien Boumedienne : « Nous\nvaincrons grâce au ventre de nos femmes. » Notre expansion dans le monde\nse fait sans violence. Et nous estimons que l’un des versets les plus\nimportants du Saint Coran est celui qui dit :

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« C’est pourquoi nous avons prescrit pour les enfants d’Israël que\nquiconque tuerait une personne non coupable d’un meurtre ou d’une corruption\nsur la Terre c’est comme s’il avait tué tous les hommes. Et quiconque lui fait\ndon de la vie, c’est comme s’il faisait don de la vie à tous les hommes. En\neffet Nos messagers sont venus à eux avec les preuves. Et puis voilà qu’en\ndépit de cela, beaucoup d’entre eux se mettent à commettre des excès sur la\nTerre » (5 / 32)

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On peut rapprocher de celui-ci un autre verset qui dit :

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« Tout le bien qui t’arrive vient d’Allah. Tout le mal qui t’atteint\nvient de toi ! » (4 / 70)

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L’Imam exprime d’un geste qu’il en a terminé. Le Président :

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« Les avocats ont-ils des questions ? »

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« Non ! » répond maître Muhammad. Maître de Waha défenseur de\nMaryam Ali, dit pour sa part :

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« Ma cliente compte bien faire entendre à la Cour un autre son de\ncloche. »

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« He bien ! » dit le Président « autant l’entendre tout de\nsuite, tant que les propos de l’Imam sont encore clairement inscrits dans les\nmémoires. J’appelle donc à la barre Madame Maryam Ali »

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S’avance une jeune femme dans la quarantaine, sobrement vêtue avec une\nélégance évidente. Elle saisit la barre avec force. On dirait qu’elle prend les\ncommandes d’un char d‘assaut. Elle inspire fort et commence sa déposition d’une\nvoix claire :

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« Je suis assez d’accord avec l’Imam quand il affirme que l’Iran s’est\nmodernisé. Ainsi, il a renoncé au djihad par le ventre des femmes : la\ncontraception est universelle et gratuite. J’ajouterais toutefois : que\ns’est modernisé tout ce qui est matériel. Quant à l’esprit ….Ne lit-on pas dans\nle journal, ce matin, qu’un artiste iranien a été condamné à cinq ans de prison\nferme pour avoir inséré des versets du Coran dans une chanson. Cinq ans de\nprison ! Bel exemple d’épanouissement culturel. Je puis parler en\nconnaissance de cause de la modernité de l’Iran que j’ai dû fuir il y a trois\nans. Je suis ingénieure en informatique mais, comme femme, je ne pouvais sortir\nqu’accompagnée d’un homme de la famille. Interdit au cours de s’asseoir sur la\nmême rangée qu’un garçon. Obligation d‘être couverte jusqu’aux chevilles.\nObligation d’obéir aux hommes de la maison. Ce n’est pas drôle d’être femme\ndans un pays islamique modernisé. C’est encore pire ailleurs. En Arabie\nSaoudite il nous est interdit, à nous les femmes de conduire une voiture et\nnous ne pouvons sortir qu’accompagnées par un homme de la famille.

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On pardonnera à une féministe dite « outrancière » de l’être,\nparce qu’il y a mille raisons de l’être. Le voile affirmation de notre\npudeur ? Mais cette pudeur nous est prescrite par les hommes. Quel est dès\nlors son sens ? La pudeur véritable est un sentiment intime qu’on peut\nressentir ou pas. Mais qui ne peut vous être imposée et qui ne peut être une\nobligation généralisée. Le voile n’est pas religieux ; il est le symbole\nde la soumission de la femme à l’homme. Tout n’est que soumission dans l’Islam.\nL’homme est soumis à Allah, que voilà ! La femme à son tour est soumise à\nl’homme. En-dessous de la femme il n’y a que les esclaves et les\nanimaux !

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Le principe d’égalité, fondement de NOTRE société moderne est inconnu en\nTerre d’Islam. Quant au principe de la démocratie politique, vous voyez ce\nqu’il en est advenu. Il a valu, temporairement, pour les Musulmans installés\nchez nous. Dès qu’ils l’ont pu, ils ont pris le pouvoir pur installer la\ndictature théocratique contre laquelle nous nous battons. Mais, avec l’énergie\ndu désespoir.

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Pauvres enfants à qui nous léguons, à cause de l’ignorance, de\nl’aveuglement, de la lâcheté des hommes et des femmes au pouvoir, une société\nsans autre espoir que le paradis décrit dans le Coran. Les hommes auront à leur\ndisposition des vierges éternelles…non voilées. Et les femmes se contenteront\nd’assister aux ébats dans ce bordel céleste. Pas d’éphèbes éternellement virils\nréservés aux femmes pieuses en manque d’orgasmes.

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On en rirait, si tout cela ne signifiait pas l’abandon de toute liberté\nindividuelle. On n’existe que comme membre de la « Ouma » (communauté\ndes fidèles), qui est la seule patrie d’un Musulman.

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Maryam retourne à sa place. Son avocat l’accueille avec un sourire qui\nsignifie clairement : « très bien » ! Quelques secondes de\nsilence total que rompt le Président :

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« Des questions Messieurs les avocats ? »

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« Oui, Monsieur le Président »

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C’est maître Muhammad, qui demande la parole.

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« Inutile de rappeler le témoin à la barre : il vaut mieux que\ncette dame reste près de son avocat, qui la protège. »

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Se tournant résolument vers Djamila Ali, maître Muhammad lance :

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« Sans doute n’avez-vous pas voulu abuser de votre présence à la\nbarre ? Vous auriez pu ajouter quelques éléments de réflexion équilibrant\ndavantage votre témoignage, rendant celui-ci plus crédible ? Dites-moi,\nMadame, avez-vous lu la Bible judéo-chrétienne ? Non ! Non !\nNon ! Inutile de parler, la réponse est « non ! » Sinon vous\nauriez relevé le statut inférieur de la femme dans la religion juive comme dans\nla religion chrétienne. Saint Paul de Tarse écrit dans son épitre aux\nEphésiens : « Soyez soumis les uns aux autres dans la crainte du\nChrist, les femmes à leurs maris, comme au seigneur car l’homme est la tête de\nla femme comme le Christ est la tête de l’assemblée, lui, le sauveur du corps\net comme l’assemblée est soumise au Christ, les femmes à leur mari, en\ntout » (5/ 22 à 24 ) et aussi : « …et que la femme craigne son\nmari (5 / 33).

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Les prophètes se seraient-ils consultés ? Impossible, ils se suivent à\ndes siècles de distance. C’est donc que YHWH, Dieu et Allah ont dit aux\nprophètes, chacun par devers soi, les mêmes vérités éternelles ? C’est la\nsagesse divine qui a voulu, de tous temps, que la femme soit au second rang.\nLes Humains n’ont pas à se prononcer sur la justice divine.

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Je demande aussi à Madame si nous vivons bien ici en Terre chrétienne. Et en\ndémocratie ? Il y a quelques années à peine, dans un journal que nous\navons racheté depuis, le Cardinal Danneels de Belgique, disait tout de go au\njournaliste qui l’interviewait : « mais, l’Eglise n’est pas une\ndémocratie ! ». Et vous nous reprochez de ne pas être démocrates ? Je\ncrains, Madame, que vos indignations soient très unilatérales….Un peu plus\nd’objectivité donnerait un peu de poids a vos affirmations.

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D’un geste ample il se drape dans sa dignité.

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C’est maintenant une jeune femme en micro-minijupe, outrageusement\nmaquillée, qui s’avance, aussi rayonnante que sexy. Quand le président lui\ndemande : « Profession ? » des rires fusent spontanément.\nQuestion inutile !

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« Malgré mon jeune âge je suis depuis assez longtemps dans la\nprofession pour pouvoir dire que je connais les hommes. Et je puis dire que,\ndepuis quelques années, la clientèle a progressivement changé. Dans le temps,\nje soulageais surtout des quadragénaires qui n’étaient pas satisfaits des\nrelations avec une épouse « coincée ». Aujourd’hui ce sont des jeunes mecs\nde vingt, vingt- cinq ans qui n’ont pas d’accès à une femme à cause de leur\nreligion. Ce sont pratiquement tous des Musulmans. Ils sont frustrés, je ne\nvous dis pas. Ils se jettent sur vous – heu ! sur moi – comme si on leur\nprésentait un couscous, alors qu’ils n’auraient plus rien mangé depuis un mois\nde ramdam..

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Le Président rectifie : « Vous voulez dire Ramadan, Madame.

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« Oui, c’est bien ce que je dis Monsieur le Président ! Et ces\ntypes deviennent dangereux. Pas de femmes « voilées », qui jouent\nprudemment les prudes. Pas d’homosexualité de substitution. Masturbation quasi\nimpossible dans une famille nombreuse. Restent les filles. Mais ils n’ont pas\nmoyen de payer. Alors, ils violent. En bande. Moi j’ai été violée par trois de\nces salauds. Mais je crois qu’ils l’ont regretté. J’avais accidentellement\ncontracté une blennorragie. Ils auront pissé des lames de rasoir par paquets.\nCa leur aura sans doute enlevé l’envie de recommencer. A la prochaine crampe du\nzizi, ils sauteront sur une burka, Allah ou pas ! La demande pour la\nsodomie a augmenté. Comme les rares femmes qui risquent tout de même des\nrelations, veulent à tout prix préserver leur virginité, elles imposent la\npénétration anale ; Je crois que c’est comme ça qu’on dit pour baiser par\nle trou du cul ?

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Le Président, pressé de mettre un terme aux divulgations de ce témoin :\n« Je vous remercie, Madame. Non ! Ne quittez pas. Des\nquestions ? » (Espérant qu’il n’y en aurait pas.)

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Muhammad : « Oui, Monsieur le Président. Je voudrais demander à\ncette femme, comment elle sait que les jeunes hommes qui ont recours à ses\nservices sont de religion musulmane ? »

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Le témoin : « D’abord, ils sont tous circonscrits. (sic !) J’avoue\nque c’est plus propre. Presque tous marmonnent en niquant. Je leur ai demandé\nce qu’ils disaient. Ils demandaient pardon à Allah, miséricordieux. Deux ou\ntrois ont sorti un petit tapis après avoir tiré leur coup et ont prié, le cul\nen l’air. »

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Muhammad : « Vous ne comprenez aucune de nos langues. Ils ont pu\nvous raconter n’importe quoi. Mais, admettons. Ce n’est pas le propre de notre\nreligion. Il s’agit d’une petite minorité d’égarés, Incapables d’un effort de\nchasteté. Et n’est-ce pas dans un hôtel aussi particulier que celui où vous\nexercez votre profession, qu’on a trouvé mort Monseigneur Danielou, un évêque\ncatholique ? Je sais, l’Eglise a prétendu que l’évêque était là pour\nrecevoir la confession d’une fille et lui accorder sa bénédiction. Un\n« service de confession à domicile » en quelque sorte. Qui a pu\ncroire pareille histoire ? Et que dire de la profusion de viols de jeunes\ndans le clergé catholique ? Au moins en Islam il n’y a pas d’obligation de\ncélibat. Balayez devant votre porte, Madame ! »

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Le Président coupe court à cet échange de propos scabreux :

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« Je vous remercie, Madame pour les informations fournies à la Cour.\nJ’appelle à la barre le professeur Christophe Bellange, Président de\n« l’Association internationale des Psycho-sociologues du Comportement\nreligieux. »

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Un quadragénaire hirsute, l’air égaré, portant un volumineux dossier d’où\némergent des feuilles mal assemblées, se précipite à petits pas. Il dépasse la\nbarre et va droit vers le Président qui a un mouvement de recul. Le professeur\ntend péniblement à bout de bras son dossier que le Président accepte, un peu\nsurpris.

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(à suivre)

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Le procès d'Allah (3ème partie)

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La première partie du Procès d'Allah a été postée le 15 avril; nous invitons\nles lecteurs à lire les feuilletons dans l'ordre.... Le second épisode a été posté\nle 22 avril.

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« Permettez-moi, Monsieur le Président de vous remettre les procès\nverbaux des travaux de notre dernier congrès tenu à Nagasaki, au Japon. Ces\nfeuilles contiennent une foule de données intéressantes que je n’aurai sans\ndoute pas le temps de fournir dans mon intervention ici. »

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Le professeur se retourne et se rend à la barre. Le Président\nl’interpelle :

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« Je vous rappelle, Professeur, que la Cour attend de vous que vous\nl’éclairiez sur la manière dont la religion influence le comportement social de\nses fidèles. »

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« A vrai dire, Monsieur le Président, Mesdames, Messieurs, si nous\navons tenu notre congrès au Japon, ce n’est pas pour faire un voyage lointain\naux frais de la princesse comme on dit, mais parce que le Japon est un cas tout\nà fait singulier en matière religieuse. N’était le fait que l’Empereur y est\ndivinisé, on dirait que c’est un exemple à suivre. Il y a, au Japon, une\ncohabitation de plusieurs religions.. Mais, ce qui est surprenant et\nremarquable, c’est que les religions ne se juxtaposent pas seulement au niveau\nde la société, mais au sein même de l’individu.

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Un Japonais ne voit aucun problème dans le fait d’être baptisé\nchrétiennement, de se marier selon le culte shintoïste des ancêtres et à\nchoisir les rites bouddhistes pour son enterrement.

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Cette attitude n’est possible que s’il n’y a pas d’attachement à des dogmes.\nCe mélange religieux ne s’embarrasse pas de problèmes théologiques, ni de\ncontradictions. La « sancta simplicitas » est passée par là. On se\ncompose un « cocktail spirituel » à son goût. Personne n’y trouve à\nredire.

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Nous avons choisi Nagasaki, non pour rappeler l’horreur de la bombe\natomique, mais parce que cette ville de l’extrême sud-ouest de l’archipel\nnippon, a subi une forte influence chinoise. Or, les Chinois n’ont pas de\nreligion au sens que nous donnons à ce terme. Le Tao est un principe d’harmonie\nuniverselle, pas une divinité. Par parenthèse, le bouddhisme n’est pas non plus\nune religion. Bouddha n’est pas un dieu. Mais il est ridiculement\n« déifié » par les hommes, qui lui construisent des temples et\nl’approchent dans un rituel complexe. Or, chacun de nous peut devenir un\nbouddha. C'est-à-dire un homme dégagé de toutes les vanités terrestres,\nconnaissant l’illumination mystique de reliance au cosmos : le\n« nirvana » indien ou le « satori » nippon. Il suffit – si\nl’on peut dire !- de pratiquer les exercices psycho-physiques enseignés par\nBouddha. Je renonce à exposer la complexité de la cosmogonie indienne qui\nconnaît, comme le panthéisme grec, de nombreux dieux et déesses. Le panthéisme\nest on le sait, radicalement condamné par le Coran.

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Les problèmes commencent avec le monothéisme développé et propagé par les\nJuifs, dont une secte a donné lieu à l’essor des Chrétiens, et, plus tard, par\nles Arabes. Les trois religions – Judaïsme, Christianisme et Islamisme – ont le\nmême dieu sous trois appellations différentes : « YHWH, Dieu et\nAllah ! » cette image d’un dieu unique supposé être le créateur de toutes\nchoses et tout-puissant, mène à un schéma mental d’absolutisme totalitaire, qui\nse projette comme idéal de société. Tout libéralisme épris de liberté\nindividuelle est en contradiction avec cette vision de pouvoir absolu auquel\nl’individu doit obéissance. Ces religions sont fondamentalement opposées à la\ndémocratie politique. Elles présentent néanmoins des tonalités différentes.

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Les Juifs éternellement minoritaires persécutés, pour vivre heureux, vivent\ncachés. Ils se replient sur eux-mêmes, ne font pas de prosélytisme, et se\nconsolent d’être le « peuple élu » et donc dans une situation\nparticulière par rapport aux autres. Et, par un mécanisme aberrant, ils sont\neffectivement devenus plus intelligents. En effet, exclus de la plupart des\nprofessions honorables et de la propriété terrienne, longtemps seule ou\nprincipale source de richesse, ils ont dû se rabattre sur l’artisanat, les\narts, les sciences et le maniement de l’argent. Or, l’époque moderne a propulsé\nces spécialités à l’avant-plan du progrès ., Pourchassés, ils ont dû inventer\nmille moyens de se protéger. La mentalité collective s’est construite sur le\nleitmotiv : « Juif, pour survivre, tu dois être le meilleur …Et tu\nl’es! »

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Jésus Christ, Juif révolutionnaire à son époque, opposé à ses\ncoreligionnaires, met en exergue le côté humaniste universel du Judaïsme,\nprêche l’amour du prochain, tend l’autre joue à qui le gifle et finit sur la\ncroix. Son message d’amour universel dépasse l’entendement de ses\n« fans » qui fondent une Eglise alliée au pouvoir politique. Les\nsuccesseurs du révolutionnaire ont choisi le camp de l’autorité. L’Eglise\nsoutient la royauté et les moines deviennent guerriers. Les Chrétiens sont\ndevenus conservateurs et agissent comme tels.

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Allah dit aux Musulmans : « Vous êtes la meilleure communauté\nqu’on ait fait surgir parmi les hommes ! Vous ordonnez le convenable et\ninterdisez le blâmable et croyez en Allah» (3 / 110)

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D’autres versets encore clament la supériorité des Musulmans sur les autres\nhumains. Avant d’avoir subi l’influence des Lumières, les christianismes\nfaisaient de même. Nous sommes ici au cœur d’une dangereuse dérive\npsycho-sociale. L’Islam est la religion de la soumission à Allah. Mais, en même\ntemps, elle affirme la supériorité de l’Islamiste sur les non-Musulmans. Donc,\nle Musulman s’exorcise de cette soumission imposée à Allah, par une arrogance,\nune agressivité hautaine vis-à vis des autres puisque Allah lui-même reconnait\nsa supériorité. Un mécanisme aggravé du fait qu’anciens colonisés, relégués\ndans les pays d’accueil à des postes mineurs, ils y ajoutent frustrations et\nvolonté de revanche. Bien sûr, chaque Musulman n’est pas marqué par cette\nmentalité collective. Il y a une minorité de courageux contestataires qui\nluttent contre cette attitude mentale. Elle imprègne cependant, à des degrés\ndivers, la psychologie individuelle de la majorité des fidèles de l’Islam.

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J’ajouterai que : « moins la politique permet d’espoir, plus la\nreligion séduit les masses par l’espérance ! La gauche socialiste\nreprésentait jadis l’espoir politique mais, ses carriéristes ayant renoncé à\nson objectif anticapitaliste, se font eux-mêmes les défenseurs d’une religion\ntotalitaire !

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Voilà, Monsieur le Président. J’espère ne pas avoir été trop long ?\n»

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« Pas du tout, Professeur Bellange, La Cour vous remercie.

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« Nous entendrons comme dernier témoin d’aujourd’hui, Sa Haute\nBienveillance, le professeur Dieudonné Delacroix, Président de la Ligue\ninternationale des Sectes reconnues. Que Sa Haute Bienveillance veuille prendre\nla peine de s’avancer… »

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Surgit d’on ne sait où un homme relativement jeune qui sautille plus qu’il\nne marche, mais sa démarche reste si harmonieuse qu’il en impose. Il porte sur\nla poitrine un énorme bijou, signe de son grade religieux.

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« Vous représentez donc, Votre Haute Bienveillance, des sectes dites\n« reconnues », qui se plaignent de discrimination. C’est bien cela ?\n»

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« Tout à fait, Monsieur le président. Les sectes reconnues sont celles\nqui ont été mentionnées au cours du débat parlementaire …. »

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Une voix crie dans la salle :

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« C’est faux ! La Scientologie a été au centre du débat et n’est\npas reconnue ! »

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Sa Haute Bienveillance rétorque :

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« Vous vous êtes vous-mêmes baptisés « Eglise de la Scientologie\n». Vous n’avez rien à voir dans le problème des sectes ! »

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L’intervenant insiste :

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« Nous sommes attaqués de toutes parts comme secte. Dans tous les\nmédias bourrés de propagandistes de l’Eglise de Rome et de l’Islam.

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Le Président frappe du marteau et ordonne : « Gendarmes, faites\nsortir ce perturbateur ! »

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L’intervenant est expulsé sans ménagements.

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« Continuez, je vous prie.. »

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« Il y a une centaine de sectes reconnues dans le monde. Elles ne sont\npas subsidiées pour autant. Elles pourraient cependant considérer qu’elles font\nl’objet d’une discrimination par rapport aux Eglises et Cultes financés par les\npouvoirs publics dans certains pays. Elles se plaignent uniquement du fait\nqu’en tant que sectes, elles sont partout considérées avec suspicion et\ntraitées avec malveillance. On semble oublier que Jésus et ses apôtres\nformaient à l’époque une secte. De même que Mahomet entouré des siens. Comment\ndéfinit-on la différence entre secte et religion ? Pour nous les religions\nsont avides de pouvoir et d’argent. Nous, nous contentons de proposer aux\nhumains un ensemble de règles qui leur permettent de vivre heureux chacun par\ndevers soi. Le bonheur collectif résulte d’une addition de bonheurs\nindividuels. La plupart des sectes ne proposent pas un dieu, mais un\n« gourou », un guide, un maître à penser. C’est peut-être pour cela qu’on\nleur en veut ? Elles réclament un traitement dénué de préjugés. »

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Le Président se lève et dit :

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« Merci Bienveillante Eminence. Heu ! Excusez-moi : Votre\nHaute Bienveillance. La Cour suspend l’audience jusqu’à demain. Prenez bien\ngarde à vous d’ici là ! Il fait encore relativement clair, mais sait-on\njamais ? Chaque femme sera accompagnée jusque chez elle. A demain dix\nheures… »

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La salle se vide lentement en silence.

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(à suivre) +++ Le procès d'Allah (4ème partie)

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REPRISE DES DEBATS.

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La salle est comble. Il ne semble pas qu’il y ait des absents. La Cour prend\nplace. Le président balaie la salle du regard. Allah est déjà dans son box\nentre deux gendarmes. Son avocat, maître Muhammad, est devant lui, comme un\nbouclier vivant. Il n’y a pourtant ici pour projectiles que des mots…Le\nPrésident ouvre la séance :

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« Nous appelons à la barre, Yvan Razoum . Je suppose que je ne dois pas\najouter, le plus influent des philosophes actuels. Monsieur Razoum, veuillez\npréciser à haute voix à quel titre vous êtes partie à ce procès ? »

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« Au titre de non-croyant menacé de mort à plusieurs reprises dans le\nCoran et donc par Allah. J’ai remis au greffier la liste des versets en cause,\nque la Cour et les jurés pourront consulter. Notre crime aux yeux\nd’Allah : ne pas croire en lui ! Nous autres philosophes ne croyons\npas, en effet, aux apparitions, aux miracles, à une vérité révélée à un seul\nindividu. Nous faisons usage de la raison, une faculté humaine dont les\ncroyants de toutes orientations prétendent qu’elle nous fut donnée par leur\ndieu avec prière de nous en servir ? Comme le rappelle Jacques Berque dans\nson ouvrage « L’Islam au temps du monde » « le terme raison\nrevient quarante-quatre fois dans le Coran. Qui dira que ce soit pur\nhasard ? » Et il raconte ce dialogue entre le Prophète et un de ses\ncompagnons qui lui demande conseil : « Sur quoi baser mes\njugements ? – Sur le Coran ! – Et si le Coran n’a rien\nspécifié ? – Sur la Sunna ! – Et si la Sunna n’a rien spécifié ?\n– Sur l’Ijma (ou consensus) des compagnons ! – Et s’ils n’ont rien\ndit ? –Sur ta propre raison ! »

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Les croyants donc, ne font usage de leur raison qu’en dernier recours. Nous,\nnous nous basons d’abord et avant tout sur la raison. La foi est à l’origine de\nguerres sanglantes innombrables, d’atrocités sans nom. Ne rappelons qu’un seul\ncas significatif. Celui du jeune chevalier de la Barre qui, à 19 ans, a été\nexécuté, dans des conditions abominables, pour ne s’être pas découvert au\npassage d’une procession. C’était il y a trois siècles à peine ! La raison\net la philosophie, sa fille, se sont toujours opposées à la folie guerrière. La\nfoi proclame la guerre « sainte ». Tandis que pour les philosophes, la\nraison et la guerre sont antinomiques. Toute guerre est « déraisonnable ».\nEn condamnant à mort les libre-exaministes, les non-croyants et les athées,\nAllah se prononce pour la guerre, contre la paix. Il doit être condamné du chef\nde « crimes contre l’Humanité » en raison du nombre d’atrocités qu’il\na laissé se commettre en son nom. Il va de soi que Pierre et Paul, qui ont\nfondé l’Eglise de Rome, seront poursuivis pour les mêmes raisons et aussi\nsévèrement punis ? »

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Yvan Razoum retourne vers son siège et croise Mohammed Roublardeg, à qui le\ngreffier a fait signe de s’avancer. Un quinquagénaire ossu, ventru, barbu,\nl’air assuré du parvenu prend le relais…de la partie adverse. Il représente les\ncommerçants musulmans du pays.

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« Monsieur Roublardeg, vous affirmez que les commerçants musulmans sont\nvictimes d’actes de « racisme » ? Pouvez-vous nous en apporter la\npreuve ?

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« Oui, Monsieur le Président, des femmes européennes qui ne portent\névidemment pas le voile - Allah leur pardonne ! – demandent de la viande\nde porc dans une boucherie qui mentionne clairement « viande Hallal ».\nC’est de la provocation « raciste »

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« Excusez-moi, Monsieur Roublardeg, mais il me semble que ces personnes\nmettent en cause une pratique religieuse et…. »

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Le témoin coupe la parole au Président : « c’est la même\nchose ! Attaquer notre religion c’est du racisme ! »

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Le Président, blême : « On ne peut laisser s’accréditer un tel\namalgame. Le « racisme » considère que tous les individus d’un groupe\ndonné sont supérieurs ou inférieurs à tous les individus d’un autre. Ceci n’a\nrien à voir avec le fait de ne pas accepter un rituel religieux ! »

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Roublardeg : « Hier encore, dans la cour de récréation de son\nécole, mon plus jeune fils s’est fait traiter de « bougnoule ». C’est pas\ndu racisme, ça ? »

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On voit que maître Muhammad est mal à l’aise de voir un témoignage fait sur\nun ton si agressif qu’il ne peut que desservir la cause de l’accusé.

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Le Président : « Ici, effectivement, ce peut l’être. Si vous avez\nidentifié l’auteur de cette insulte, vous pouvez le dénoncer à la\npolice ?

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« La police ? Je sais ce qu’elle va me dire, la police. Hé\nMohamed, tu ne crois pas qu’on a autre chose à faire que de nous occuper\nd’insultes entre deux gamins ? Et ce sont NOS policiers qui nous nous\ndisent ça. Faut pas demander ce que c’était dans le temps, quand il n’y avait\nque des policiers et même des policières européens !

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Quand vous voulez louer un appartement vous allez d’un refus à l’autre, sous\ndifférents prétextes : il vient d’être loué, ma fille vient de me dire\nqu’elle viendra habiter avec moi, c’est trop petit pour une famille nombreuse\n»,

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« Et combien d’enfants avez-vous ?

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« Huit, Monsieur le Président, trois garçons et cinq filles. »

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« C’est effectivement une grande famille. »

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« Mais avec deux femmes.»

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« Vous admettrez qu’il faut déjà un appartement hors du commun pour\nvous loger. La propriétaire peut estimer que son appartement ne peut accueillir\nun si grand nombre de personnes ? »

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« Ce n’est pas le propriétaire qui doit me dire comment je dois vivre.\nNous nous débrouillons fort bien. »

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« Je vous remercie pour votre information sur des incidents vécus.\nTémoin suivant s’il vous plaît, monsieur le greffier »

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Un homme relativement jeune se lève, ouvre son manteau gris, s’en extrait et\napparaît dans un maillot noir et blanc.

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« Que signifie cette mascarade ? » s’écrie le Président\nvisiblement irrité.

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« C’est loin d’être une mascarade, Monsieur le Président. C’est\nl’affirmation d’une conviction : l’esprit de contradiction – noir contre\nblanc – est le moteur de l’intelligence. J’étais chansonnier. Durant vingt ans\nj’ai eu le bonheur de faire rire les gens au cabaret comme à la télévision. Je\nles faisais réfléchir en même temps sur les supercheries du pouvoir. Jusqu’au\njour où sont apparus les barbus et les voilées de l’Islam. Tout à coup :\nfini de rire ! Fini de « dénigrer » (entendez « critiquer\n») les saintes religions. Excepté les sectes, ces rivales, bien entendu. Par\nesprit de tolérance et pour ne pas être suspectés de « racisme », les\ndirigeants de télévision se sont soumis devant les barbus, comme ceux-ci se\nsoumettent à Allah : à plat ventre, le cul en l’air. Au nom de la\n« diversité culturelle », ils ont trahi et sacrifié la nôtre. Ils m’ont\nsacrifié du même coup, me faisant passer pour un suppôt du Diable. Je ne\npouvais plus dire que ce qui ne faisait de mal à personne et plaisir à tout le\nmonde ! Je m’y suis refusé, car les banalités, si elles rassurent, ne font\nni rire, ni réfléchir. Si j’avais accepté, j’aurais eu l’impression de\nparticiper à une vaste opération de décervelage.

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Je ne suis pas suppôt du diable, Monsieur le Président, je suis le Diable\nlui-même. Je suis Lucifer – celui qui porte la lumière aux Hommes. L’ange qui a\nosé s’opposer à la Toute-puissance autoritaire et arbitraire de Dieu. Je suis\nl’opposition au pouvoir absolu. Je suis le contre-pouvoir permanent. Et je\nreprends à mon compte l’un des slogans les plus percutants de mai 1968 :\n« Interdit d’interdire ». Je suis la contradiction fondamentale. Je suis\npour l’intelligence contre la bêtise, pour la justice contre l’arbitraire, pour\nla liberté d’expression totale contre la censure sous toutes ses formes et ce\nqui mène à l’autocensure, pour la lucidité contre l’aveuglement. Je rapporte la\nlumière là où est passé l’éteignoir.

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Aujourd’hui, Monsieur le Président, je fais partie d’un groupe de résistance\nqui a pour nom de code : « Lucifer ! ». Comme vous vous en\ndoutez, nous ne respectons pas le couvre-feu. Sur la putréfaction de ce qui fut\nNOTRE civilisation, nous faisons danser les feux-follets, symboles de liberté\net de joie.

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Voilà ! J’espère avoir pu éclairer un peu davantage encore la Cour et\nles jurés…

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Le Président, visiblement rasséréné, clôt l’audition de témoins et propose\naux membres du jury de se retirer pour délibérer. Ils seront accompagnés d’un\njuge de la Cour internationale qui n’est pas engagé dans la cause, bien sûr, et\ndont la mission consiste à faire respecter à la lettre les prescrits de la loi.\nLa loi d’avant l’occupation s’entend. Ce jury compte douze membres. Il a été\ncomposé en tout hâte, mais avec le souci d’ouverture. Il comprend des femmes et\ndeux « Musulmans » libres penseurs.

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(à suivre:Délibération du jury ) François WAHA

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Le procès d'Allah (5ème partie)

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Délibération du jury

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Les jurés commencent la délibération. Ils sont douze, dont quatre femmes,\nsous la houlette du juge . Respectivement ; Lydia, Michèle, Françoise, et\nMaurice, Paul, Joseph, Ismaël, Louis, Charles, Hugo et Ali. Charles, en sa\nqualité de Premier Juré, va diriger l’échange de vues.

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« Je propose qu’on demande la parole et qu’on ne parle que quand on y\nest convié. Pour éviter la confusion, personne, sauf le président de séance, ne\npeut interrompre celui ou celle qui exprime son point de vue. Sommes-nous\nd’accord sur cette manière de travailler ? Je demande un vote à main\nlevée »

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Toutes les mains se lèvent.

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« Bien ! Première question : A supposer qu’il soit coupable\ndes crimes dont il est accusé, Allah serait-il directement ou indirectement\nmeurtrier? Ismaël ! »

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« Ne faudrait-il pas d’abord se demander si Allah est Dieu ou\npas ? »

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« Là nous entrerions dans un débat théologique sans fin et cette\nmission ne nous est pas impartie. On nous demande de dire si l’accusé est\ncoupable ou non de « crimes contre l’Humanité ». Ce dont le Ministère\npublic l’accuse. Je répète ma question : à supposer qu’il soit coupable,\nle serait-il directement ou indirectement ? Gustave ? »

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« S’il est, comme il l’affirme, Dieu tout-puissant – de là ma question\n– le fait qu’il laisse se produire des massacres de populations ou de groupes\nhumains comme les non-croyants, le rend directement coupable. Nous avons\nd’ailleurs entendu l’avocat général lire une déclaration de l’accusé disant aux\nmassacreurs : « ce n’est pas vous qui les avez tués, c’est moi !\n»

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« Joseph ? »

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« Je suis d’accord avec Ismaël » -

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« Françoise ? »

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« Non ! Directement veut dire, me semble-t-il, « de ses\npropres mains ». Non pas ses mains propres ! Or, c’est invérifiable. Pour\nmoi, nous ne pouvons le dire directement responsable. Mais l’incitation à la\nhaine et au meurtre n’est pas moins grave que l’acte direct. Elle peut faire\nagir des milliers, voire des millions d’assassins ».

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« Oui, Guy, »

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« Je proposerais de laisser de côté cette distinction entre direct ou\nindirect et de préciser que l’accusé est l’instigateur de massacres. »

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« Qui peut se rallier à cette proposition ? Ici, nous votons par\nbulletin secret.»

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L’opération de distribution des bulletins, puis le comptage prennent un peu\nde temps. Résultat du vote : 17 pour, 3 contre. L’accusé est reconnu comme\nétant l’instigateur de massacres répétés en divers endroits de la Terre et à\ndiverses époques.

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« Est-on sûr que l’accusé est bien l’auteur du Coran ? Et si oui,\nses paroles ont-elles été bien notées ? » demande Ali.. Hugo souhaite\nrépondre : « maître Muhammad, seul porte-parole autorisé affirme\navoir pris note, aidé par l’archange Gabriel, des paroles d’Allah. Nous n’avons\naucun élément nous permettant de mettre en doute cette affirmation. Les Califes\nsuccesseurs et successifs qui ont exercé le pouvoir civil, militaire et\nreligieux n’ont jamais rien dit d’autre. Ils ont tous entériné la version de\nmaître Muhammad. »

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« Tous les problèmes viennent du fait que le Coran est un livre\n« sacré » » dit Lydia « On ne peut y changer un iota . Et donc\nil ne peut être adapté à la vie moderne. »

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« Il y peut-être une marge d’interprétation possible ? » demande\ntimidement Maurice cherchant le regard d’ Ismaël et d’Ali. Charles hausse les\népaules. « Il y a quelques jours, j’ai relevé dans le journal dans un\nsurtitre, cette mention : une interprétation « obscurantiste »\ndu Coran. J’ai écrit au journaliste en question lui demandant s’il y avait, à\nsa connaissance, une interprétation qualifiée autrement et quel pouvoir\nreligieux la cautionnait. Jamais eu de réponse. »

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« Il faut se résoudre à accepter la réalité : les versets vouant\nles non-croyants à la mort et aux géhennes ont bien été dictés par Allah, qui\nen endosse la responsabilité » conclut Joseph. On vote à l’unanimité sur\nle fait que le Coran, livre « sacré », reproduit exactement les paroles\nd’Allah. « Ne nous laissons pas duper. L’Islam est plus qu’une religion.\nC’est un pouvoir totalitaire et totalement anti-démocratique. Il règle une fois\npour toutes une série de situations relevant du droit civil : statut de la\nfemme, questions d’héritage, conditions de divorce, etc…etc…Je ne vais pas vous\nlire les versets concernés, vous les trouverez en annexe, classés par thèmes.\ndit Michèle, qui ajoute :

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« Certains versets sont absolument contraires aux Droits de l’Homme.\nMais je n’ai jamais entendu les organisations de Défense des Droits de l’Homme\ns’en émouvoir, elles qui sont si promptes à envoyer des communiqués tous\nazimuts à la moindre déclaration pouvant être interprétée abusivement comme\n« raciste » ou « antisémite ». Dès qu’un livre est déclaré\n« sacré » par on ne sait quelle « autorité », il échappe à tout\nreproche ? » « Dès lors », dit Hugo « je déclare, devant vous\ntous que je prends à témoin, que sera « sacré » et donc inattaquable\nen justice, le livre qui présentera le procès d’Allah au grand public !\n»

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Maurice, d’un air goguenard : « La Bible n’est pas en reste et\ncompte aussi des passages inadmissibles. Vous voudriez attaquer le Pape en\njustice pour diffusion de cet ouvrage religieux ? »

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« En bonne justice oui. Il faudrait au moins exiger que l’Eglise et les\n« Oulemas », sages de l’Islam », prennent nettement distance par rapport\naux passages en cause. Et quand le Pape tient des propos indignes sur\nl’homosexualité, par exemple, il devrait être fustigé. »

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Maurice : « Il l’est, mais mezza voce. »

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Charles : « Revenons à nos moutons, s’il vous plaît ! »

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Maurice : « Où sont les moutons et qui a laissé entrer le loup\ndans la bergerie ? Nous n’avons connu de difficultés avec aucune\ncommunauté d’immigrés. Dès que les Musulmans sont arrivés, les problèmes se\nsont accumulés et aujourd’hui nous sommes sous régime d’occupation. Voilà à\nquoi mènent les concessions faites de bonne foi, naïve et ignorante ou de\nlâcheté peureuse. »

\n

Louis, presque exaspéré : « Il y a un crime d’Allah dont on ne\nparle pratiquement jamais, parce que le crime contre l’intelligence est moins\nsanglant que le crime corporel. Il entend interdire la libre expression des\nidées parce celles-ci mettent en danger le pouvoir sur les moutons

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Certes, on vous dira que le Coran fait obligation d’étudier. Mais,\nl’apprentissage technique n’est pas dangereux : il peut même servir le\npouvoir. Dans le domaine de la pensée c’est autre chose. Rien de plus dangereux\nqu’une idée quittant les rangs pour gambader librement hors des sentiers\nbattus : on ne peut plus la contrôler. Pas de saine et fructueuse\nconfrontation d’idées en Islam. Qu’ils sont pauvres les cerveaux à pensée\nunique ! Une pensée islamique qui impose la soumission à Allah, qui se\nnourrit de fatalisme parce qu’Allah a fixé le destin de chacun, aboutit à un\nconservatisme anémique.

\n

Réfléchissons : d’un côté un Japon dont le professeur Bellange nous a\nmontré l’esprit de tolérance, qui n’a pratiquement aucune ressource naturelle\net qui inonde le monde de ses produits fabriqués « made in Japan », de\nl’autre, couvrant plusieurs Etats, une société figée dans son conservatisme qui\nn’a pas encore pu utiliser « made in Islam », malgré les ressources dont\nses terres disposent ? Tout ce qu’elle peut produire ? Des bombes\natomiques à brève échéance. »

\n

Charles, manifestement pressé d’en finir, invite au vote. Les bulletins de\nvote sont distribués. Les votants ne prennent guère de temps pour exprimer leur\nintime conviction. Résultat ? A l’unanimité : « Allah est\nreconnu coupable de crimes contre l’Humanité. » Charles fait avertir la\nCour du fait que le jury a voté. Tout le monde reprend place dans la salle. Pas\nun mot. La Cour entre avec solennité. Quand est annoncé le vote du Jury, le\nsilence se fait encore plus pesant. La Cour se retire immédiatement pour\ndélibérer. Le temps paraît suspendu. Quand la rentrée de la Cour est annoncée,\nun immense soupir remplit l’espace. Dès que les juges reprennent place, le\nsilence devient à nouveau absolu. Puis tombe la sentence : « la peine\nde mort ! » (Note : en plein conflit armé, cette Cour internationale\na le statut de Cour martiale). Une foudre s’abat dans la salle. Un cri presque\nunanime explose : « hourrah ! ». Puis une détonation suivie d’un\ncurieux sifflement. L’accusé, Allah a éclaté et filé en l’air dans tous les\nsens avant de retomber en tas de plastique au pied du tribunal. Allah n’était\nqu’une baudruche. Il n’y avait pas d’accusé. Maître Muhammad jubile et\ncrie : »Allah Akbar ». Il court vers la sortie. Deux gendarmes le\nmaîtrisent difficilement. L’avocat hurle ; « vous n’avez pas le\ndroit ! »

\n

Le Président tonne : « Vous avez à répondre d’outrage à la\nmagistrature ! Et de complicité dans les crimes contre l’Humanité commis\npar celui dont vous évoquez le nom ! Gardes emmenez-le. ! »

\n

Dans le brouhaha général on entend :

\n
\nIl s’est moqué de nous ! », « Il nous a dupés ! », « C’est lui, le coupable ! » « C’est lui qui attribue le Coran à Allah. Pourtant c’est lui qui l’a écrit ! » « Tout ça, c’est de la vaste blague, mais dangereuse. »\n
\n
\nMaître Muhammad se débat  comme un beau diable. Mais il est entraîné par les gendarmes. Force reste à la loi ! Laïque ! Un écho retentit qui s’amplifie : ique …ique…ique…ique !\n
\n

L’avocat général sursaute….Il se frotte les yeux, assis dans son lit ,\nencore en partie dans son cauchemar. Un rêve prémonitoire ? Seul l’avenir\npeut le dire. Max regarde l’heure. Il est temps pour lui de se lever. Il doit\nrequérir ce matin contre deux islamistes accusés d’appartenir à un réseau\nterroriste….

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(FIN) (suivront la semaine prochaine les annexes et commentaires) François\nWAHA

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Le procès d'Allah (6ème et dernière partie)

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ANNEXES ET COMMENTAIRES

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Depuis des décennies, nous accueillons dans nos pays diverses communautés\nd’immigrés -– Africains, Chinois, Indiens, - sans problèmes. Nous n’avons de\nproblèmes qu’avec la Communauté musulmane. C’est une indéniable évidence.\nJ’essaye d’analyser pour quelles raisons. Et je n’en trouve qu’une : le\nCoran et l’Islamisme qui en découle. J’ai lu, relu et rerelu le Coran un stylo\nà la main pour essayer de comprendre ce qui pouvait inspirer aux Musulmans des\nexigences qui rendent impossibles des relations détendues. Il n’y a en tous cas\naucune attitude « raciste » ou « xénophobe » à la base de\nmon analyse. Mais une volonté de s’informer.

\n
\nCe qui me sidère, c’est la légèreté avec laquelle des gens prennent part, avec autant d’assurance que de méconnaissance des faits, à un débat qui débouche sur la survie de notre civilisation d’esprit libéral. Mon souhait est de pouvoir fournir à un maximum de lecteurs des informations vérifiables donnant matière à réflexion. Quant aux esprits prévenus il serait illusoire de tenter de les convaincre. Il est une impossibilité logique : on ne peut pas prouver à un sot qu’il l’est !\n
\n

Je vais donc tenter de présenter à ceux et celles, qui n’ont jamais lu le\nCoran, les versets dont le contenu est en contradiction avec les articles de la\n« Déclaration universelle des Droits de l’Homme ». Cette dernière indique\nles conditions indispensables pour assurer aux êtres humains, la liberté et le\nbien-être. Elle n’est –hélas !- appliquée nulle part dans son intégralité. Et\ndéjà l’Islam lui oppose TROIS textes officiels constituant des\n« déclarations universelles islamistes » (vérifiez en tapant sur\nInternet : « Déclarations universelles islamistes des droits de\nl’Homme.»)

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Allah

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A tout Seigneur, tout honneur. Voici comment se présente ou se fait\nprésenter Allah dans le Coran :

\n
\n(le premier chiffre indique la sourate, le deuxième, le verset. Le Coran se compose de 114 sourates et 6236 versets. Dans les versets relativement longs, je n’ai repris que ce qui est vraiment  signifiant)\n
\n

« Et votre divinité est une divinité unique. Pas de divinité à part\nLui. Le tout Miséricordieux, le très Miséricordieux » (2 / 162)

\n

« Allah ! Point de divinité à part Lui, le Vivant. Celui qui\nsubsiste par lui-même….. ………» (2 / 255)

\n

« C’est Lui qui a créé pour vous tout ce qui est sur la\nTerre…….. » (2 /29)

\n

«……… Dis : Allah est le Créateur de toute chose et c’est Lui l’Unique,\nle Dominateur suprême » (13 / 16)

\n

« Je n’ai créé les Djinns et les Hommes que pour qu’ils\nm’adorent » (51/56)

\n

« Et rappelle-toi le nom de ton Seigneur et consacre- toi à Lui\ntotalement » (73 / 8)

\n

« …….Dis : C’est à Allah qu’appartiennent le Levant et le\nCouchant, il guide qui il veut vers un droit chemin » (2 / 142)

\n

« ……Dis : le vrai chemin, c’est le chemin d’Allah. Et il nous a\nété commandé de nous soumettre au Seigneur de l’Univers. » (6 / 71)

\n

Les Hommes sont ses créatures ; il fait d’eux ce qu’il veut. Sa volonté\nest sans limite, son emprise absolue.

\n

« ………En vérité, la grâce est en la main d’Allah. Il la donne à qui il\nveut. La grâce d’Allah est immense et il est Omniscient » (3 /73)

\n

« …….Et Allah guide qui Il veut vers le chemin droit » (2\n/213)

\n

« Il donne la sagesse à qui Il veut Et celui à qui la sagesse est\ndonnée, vraiment c’est un bien immense qui lui est donné. Mais les doués\nd’intelligence seulement s’en souviennent » (2 / 269)

\n

« Allah a favorisé les uns d’entre vous par rapport aux autres dans la\nrépartition de Ses dons. Ceux qui ont été favorisés ne sont nullement disposés\nà donner leur portion à ceux qu’ils possèdent de plein droit (esclaves) au\npoint qu’ils deviennent associés à part égale. Nieront-ils les bienfaits\nd’Allah ? » (16 / 71)

\n

« ……..Allah égare qui il veut et guide qui il veut. Et c’est Lui, le\nTout-puissant, le Sage »(14 / 4)

\n

« …….Puis, Il pardonnera à qui Il veut et châtiera qui il veut. Et\nAllah est omnipotent » (2 /284)

\n

Il faut se soumettre à un seigneur qui se montre totalement arbitraire.

\n

Tolérance

\n

Voyons ce qu’il en est de la tolérance. Dans tous les médias on reprend les\nparoles de religieux islamistes selon lesquels l’Islam est une religion de\ntolérance. Voyons ce qu’en dit le Coran :

\n

« Et très certainement, Nous avons fait descendre vers toi des signes\névidents. Et seuls les pervers n’y croient pas. » (2 / 99)

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« …..Ceux qui ne croient pas aux Révélations d’Allah auront certes un\ndur châtiment. Et Allah est Puissant. Détenteur du pouvoir de punir. » (3\n/ 4)

\n

« ……Et nous avons préparé pour les mécréants un châtiment\navilissant. » (4 / 151)

\n

« Combattez ceux qui ne croient ni en Allah, ni au Jour dernier, qui\nn’interdisent pas ce qu’Allah et Son messager ont interdit et qui ne professent\npas la religion de la vérité parmi ceux qui ont reçu le Livre, jusqu’à ce\nqu’ils versent la capitation par leurs propres mains, après s’être\nhumiliés. » (6 / 29)

\n

« Quant à ceux qui n’ont pas cru, je les châtierai d’un dur châtiment\nici-bas tout comme dans l’au-delà et pour eux pas de secoureurs. » (3 /\n56)

\n

Remarquons le « ici-bas » qui pourrait donner des idées à quelque\n« fou d’Allah »

\n

«…………. Ce sont les mécréants qui sont les injustes. » (2 / 254) Pour\nles gens du Livre (Bible), il ya une attitude ambiguë.

\n
\n« Ô, les croyants : Ne prenez pas pour alliés les Juifs  et les Chrétiens, ils sont alliés les uns les autres. Et celui d’entre vous qui les prend pour alliés, devient un des leurs. Allah certes ne guide pas les gens injustes. » (5 / 51)\n
\n

« Ceux qui ont cru, ceux qui se sont judaïsés, les Sabéens et les\nChrétiens, ceux parmi eux qui croient en Allah, au jour dernier et qui\naccomplissent les bonnes œuvres, pas de crainte pour eux et ils ne seront point\naffligés. » (5 / 69)

\n

Le non-croyant a, quant à lui, pleine liberté de choisir entre la soumission\nà Allah et la torture éternelle. Les « incrédules » doivent sentir\ncomme un petit frisson leur parcourir le dos ? D’autant plus que les\ninstructions d’Allah données à ses fidèles via le Coran sont limpides comme les\nruisseaux du Paradis qui leur est ouvert :

\n
\n« « Voici deux clans adverses qui disputaient au sujet de leur Seigneur. A ceux qui ne croient pas on taillera des vêtements de feu, tandis que sur leurs têtes on versera de l’eau bouillante qui fera fondre ce qu’il y a dans leurs ventres, de même que leurs peaux ; Et il y aura pour eux des maillets de fer. Toutes les fois qu’ils voudront en sortir (pour échapper) à la détresse, on les y remettra et on leur dira : « goûtez au châtiment de la Fournaise.\n
\n

Certes Allah introduit ceux qui croient et qui font de bonnes œuvres aux\nJardins sous lesquels coulent des ruisseaux. Là ils seront parés de bracelets\nd’or, et aussi de perles, et leurs vêtements seront de soie. » (22/ 19 à\n23)

\n

Plus attirantes que ces babioles d’ornementation, les Houris, vierges\néternellement « revirginisées », sont à la disposition des hommes. Pas des\nlesbiennes, l’homosexualité étant interdite. Il n’y a pas d’équivalents en\ndamoiseaux pour les femmes. Nous y reviendrons…

\n

Pleine liberté donc ? Liberté très bien circonscrite. Nous avons vu\npage 8 ce qu’il en est de ce verset si souvent cité :

\n

« Pas de contrainte en religion….. »

\n

Paix et djihad

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L’Islam , répète-t-on partout, est une religion de paix. Peut-on vraiment\nvouloir la paix quand on a pour objectif d’islamiser la Terre tout\nentière ? Même si cette conquête voulait se faire pacifiquement –ce qui\nest le cas en Europe – à un moment où un autre des peuples auront une volonté\nde défense leur culture. Que se passera-t-il alors ? On entendra\ncrier : « Djihad ! Djihad ! », la guerre dite\n« sainte » Ecoutons le Coran à ce sujet :

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« N’obéis pas aux infidèles et, avec ceci (le Coran) lutte contre eux\nvigoureusement »(25 / 52)

\n

« Oh, vous qui croyez ! Combattez ceux des mécréants qui sont près\nde vous et qu’ils trouvent de la dureté en vous. Et sachez qu’Allah est avec\nles pieux. » ( 9 / 123)

\n

« Combattez dans le sentier d’Allah ceux qui vous combattent et ne\ntransgressez pas. Certes Allah n’aime pas les transgresseurs»(……..) « Et\ncombattez-les jusqu’à ce qu’il n’y ait plus d’associateurs et que la religion\nsoit entièrement à Allah seul. S’ils cessent, donc plus d’hostilités, sauf\ncontre les injustes » (2/ 190 à 193)

\n

Les injustes, nous le savons, sont les non-croyants, qui, de toute manière\ndoivent être éliminés. Ils sont considérés comme irrécupérables.\nC’est...injuste ! Puisqu’ils peuvent toujours un jour se soumettre. Les\ncroyants d’autres religions sont épargnés s’ils ne combattent pas. Ils seront\nabsorbés à plus ou moins longue échéance. « Transgresser » n’est pas\nd’usage courant. Ce verbe est pourtant utilisé à la fois dans la traduction\nd’Arabie saoudite, dans celle de Masson (Ed. Gallimard 2 volumes) et dans le\ntexte qu’on trouve sur Internet (oumma.com/coran). Le sens est « ne pas\nsuivre les règles, désobéir » Le mot « associateur » est voisin,\nen son sens, de « polythéiste ». Il qualifie ceux qui\n« associent » un ou plusieurs dieux à Allah. Allah tient à rester\nseul maître à bord…

\n

« Après que les mois sacrés expirent, tuez les associateurs où que vous\nles trouviez. Capturez-les, assiégez – les, et guettez-les dans toute\nembuscade. Si ensuite ils se repentent, accomplissent la Salat et acquittent la\nzakat,, alors laissez-leur la voie libre car Allah est Pardonneur et\nMiséricordieux »(9/5)

\n

Il y a dit-on le petit et le grand « djihad ». Le petit étant la guerre\nsainte prise à la lettre, le grand étant la lutte contre soi-même pour se\nrapprocher d’Allah. Et, effectivement il y a des versets qui peuvent être lus\nen ce sens. Mais ceux que j’ai relevés sont nettement guerriers, sans doute\npossible.

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Le Paradis

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Une courte pause : une visite éclair au Paradis d’Allah. Autrement plus\nattirant que celui des Chrétiens, comme on va le voir. Bonne nouvelle :\nles femmes y ont accès avec leur mari :

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« Entrez au Paradis, vous et vos épouses. Vous y serez bien\ntraités » (43 / 70)

\n
\nDans le Coran, le Paradis est décrit à plusieurs endroits. J’ai choisi la description donnée dans la Sourate 56 Versets 12 à 38 et dans la traduction de Masson pour sa fluidité :\n
\n

« Dans les Jardins du délice ; Il y en aura multitude parmi les\npremiers et un petit nombre parmi les derniers arrivés ; placés côte à\ncôte sur des lits de repos ils seront accoudés se faisant vis-à-vis. Des\néphèbes immortels circuleront autour d’eux portant des cratères, des aiguières\net des coupes remplies d’un breuvage limpide dont ils ne seront ni excédés, ni\nenivrés, les fruits de leur choix et la chair des oiseaux qu’ils désireront. Il\ny aura là des Houris aux grands yeux, semblables à la perle cachée en\nrécompense de leurs œuvres. Ils n’entendrons là ni parole futile, ni incitation\nau péché mais une seule parole : Paix…Paix (…..) Ils se tiendront au\nmilieu des jujubiers sans épines et d’acacias bien alignés. Ils jouiront de\nspacieux ombrages, d’une eau courante, de fruits abondants non cueillis à\nl’avance, ni interdits. Ils se reposeront sur des lits élevés. C’est Nous en\nvérité qui avons créé les Houris d’une façon parfaite. Nous les avons faites\nvierges aimantes et d’égale jeunesse pour les compagnons de la\ndroite »

\n

La virginité de ces demoiselles célestes est absolument garantie :\n« Ils rencontreront celles dont les regards sont chastes et que ni homme,\nni djinn n’a jamais touchées avant eux. » (55 / 56)

\n

Voilà qui est essentiel et rassurant. Et que font les épouses, privées,\nelles, de beaux esclaves puceaux, pendant qe leur mari s’envoie en l’air avec\nquelques Houris compréhensives ? Elles regardent s’ébattre leur époux avec\nces pucelles ? Qu’elles aillent se faire f…On ne discute pas les décisions\nd’Allah !

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Supériorité

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Mais revenons sur Terre où tout est moins paradisiaque. Ce qui me paraît\nplus dangereux que les innombrables versets sur le « Djihad », ce sont les\nversets posant en principe la supériorité du croyant de l’Islam sur les autres\nHumains :

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« Vous êtes la meilleure communauté qu’on ait fait surgir pour les\nHommes…. » cité page 26. « Cette Communauté qui est la vôtre est\nvraiment une communauté unique. Je suis votre Seigneur ! Craignez-moi\ndonc ! »

\n

« Ne perdez pas courage, ne vous affligez pas alors que vous êtes des\nhommes supérieurs, si vous êtes de vrais croyants.. » (3/ 145)

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« Ô Prophète incite les croyants au combat. S’il se trouve parmi vous\nvingt endurants, ils vaincront deux cents et s’il s’en trouve cent, ils\nvaincront mille mécréants, car ce sont vraiment des gens qui ne comprennent\nrien » (8 / 65) (Note :il s’agit évidemment des mécréants !)

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Entre ce verset et le suivant, il y a comme un compte à régler.

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« Maintenant Allah a allégé votre tâche sachant qu’il y a de la\nfaiblesse en vous. S’il y a cent endurants parmi vous, ils vaincront deux cents\net s’il y en a mille, ils vaincront deux mille par la grâce d’Allah Et Allah\nest avec les endurants » ( 8 / 66)

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« La meilleure communauté » composée d’hommes capables d’envoyer\ndeux ennemis chacun….au moins, en d’autres lieux sacrés que le Paradis d’Allah.\nAllah incite ses croyants à se considérer comme supérieurs aux autres Humains.\nQui n’obéirait pas à une injonction aussi flatteuse ? Les islamistes\npeuvent le prendre de haut, et ne s’en privent pas d’ailleurs, quand ils ont en\nface d’eux d’humbles jobards, plus généreux qu’intelligents. On me permettra\nd’estimer que cette attitude est le pendant religieux du racisme politique\nhitlérien qui qualifiait le peuple allemand de « Herrenvolk ».

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Les Femmes

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Nous avons vu que le Coran, s’inspirant de la Torah juive et de la Bible\nchrétienne, rappelle la genèse et la supériorité, voulue par Allah et Dieu, de\nl’homme sur la femme. Mais alors que les livres juif et chrétien se situent sue\nle plan religieux exclusivement, le Coran inscrit cette infériorité dans des\nversets qui sont autant d’articles d’un Code civil, « sacralisés » et\ndonc immuables.

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La Sourate IV, intitulée « les femmes » commence ainsi :

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« Ô hommes, craignez votre Seigneur, qui vous a créés d’un seul être et\na créé de celui-ci son épouse….. » Puis suivent une litanie de versets\n(articles de Code civil) réglant les conditions de divorce, de pension\nalimentaire, de « quadrigynie » (posséder quatre femmes à la fois),\nde remariage, d’héritage etc…Les femmes ont continuellement la moitié du droit\nreconnus à un homme. Il me paraît judicieux de renvoyer ceux et celles que la\nquestion intéresse vers le Coran consultable sur Internet, plutôt que de leur\nproposer la lecture de plusieurs pages de texte digne d’un acte notarial. Cette\nsourate compte 176 versets !

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L’Islam a l’amour bucolique comme le montre ce verset fameux :

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« Vos épouses sont pour vous un champ de labour : allez à votre\nchamp comme et quand vous le voulez et oeuvrez pour vous-mêmes à\nl’avance…… » Vous ne comprenez pas ce que signifie la fin ? Moi non\nplus ; Mais Masson traduit ainsi : « faites avant une bonne\naction à votre profit….. » (2 / 223)

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Autrement dit : la femme est entièrement à la disposition de son mari\nqui la baise quand il en a l’envie. Dans nos pays « chrétiens » la\nfemme se soumettait au « devoir conjugal ». Mais nous avons un peu évolué\net aujourd’hui est admise la notion de « viol dans le mariage ». La femme\nn’est plus une esclave sexuelle. Qu’en est-il dans la pratique quotidienne des\nMusulmans d’aujourd’hui ? Le sujet mériterait une enquête approfondie au\nniveau international. En n’oubliant pas l’avis des femmes. Outre ces articles\nde Code civil, le Coran fonde le Droit pénal : on coupe la main au voleur\n(le petit, bien entendu) ( 5 / 38) on punit de cent coups de fouet, le\n« fornicateur » et la « fornicatrice » (24 / 2)

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(Voilà sur quelle pente à savon veulent nous entraîner les islamistes grâce,\nà l’indifférence suspecte de la masse des Musulmans immigrés, à la complicité\nignorante et jobarde d’une gauche sans objectifs politiques et un centre\ncatholique cherchant un allié dans sa lutte larvée contre la laïcité.

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Les sources d’ennuis ne sont pas taries. L’Islam interdit l’euthanasie tout\ncomme le suicide, car le Coran dit :

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« Personne ne peut mourir que par la permission d’Allah et au moment\nprédéterminé……. »(3 / 145)

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« Dirige tout ton être vers la religion exclusivement (pour\nAllah).Telle est la nature qu’Allah a originellement donnée aux hommes –pas de\nchangement à la création d’Allah – Voila la religion de droiture, mais la\nplupart des gens ne savent pas. »

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« C’est Lui qui a envoyé Son messager avec la Direction, la Religion\nvraie pour la placer au-dessus de toute autre religion en dépit des\npolythéistes… » (9 / 83)

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Voilà prévenus tous les gens d’Eglises et de Temples, tentés de constituer\navec leurs « frères » musulmans un front commun anti – laïque !\nIls ne comprendront que trop tard combien ils auraient eu intérêt à faire\nalliance avec les laïcs qui n’ont jamais attaqué personne et ont donné mille\npreuves d’attachement à la tolérance, dont ils sont les fondateurs.

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Sont bienvenus les gens paisibles du Maghreb, les gens paisibles d’Arabie,\ndu Pakistan, d’Indonésie, d’Irak, d’Iran ou d’ailleurs pour autant qu’ils\nn’abusent pas de notre hospitalité en nous imposant les prescrits de leur\nreligion et acceptent la séparation de la religion et de l’Etat, qu’ils\nn’appartiennent ni à une organisation politique pratiquant le terrorisme, ni à\nune organisation criminelle, Et qu’ils respectent nos lois, toutes nos lois qui\nsont l’application des valeurs pour lesquelles nous nous sommes battus en\nOccident durant des siècles et dont nous avons le droit d’être fiers !

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Quant à l’identité, dont on a la bouche pleine, il n’y en a qu’une :\nl’appartenance à l’humanité. Pas à la « oumma » Enfin, pour ce qui\nconcerne la « diversité culturelle » ou « multiculturalisme »,\ndont se gargarisent ceux et celles qui n’ont pas même pu assimiler la leur, il\nconvient d’être clair. Il est évident que les autres cultures nous\nenrichissent : la musique russe s’ajoute à la musique française. La\npeinture flamande se compare à la peinture nordique ou indienne. La cuisine\nchinoise, la cuisine japonaise nous offrent des saveurs nouvelles. Et ainsi de\nsuite. Mais il faut exiger, de toutes les cultures, qu’elles respectent la\n« Déclaration universelle des Droits de l’Homme » de 1948. Et, sur ce\npoint, on ne peut transiger. Sous peine de perdre notre propre culture. La\nseule qui s’affirme universelle dans la liberté. Elle s’oppose à la religion\nislamique qui vise l’universalité dans la soumission et l’uniformité.

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Pour la masse des Musulmans qui ont besoin de religion pour espérer, on doit\nsouhaiter l’arrivée d’un nouveau prophète qui se déplace en voiture et non à\ndos de chameau. Un prophète qui prêche la fraternité humaine dans la liberté et\nne vitupère pas les non-croyants. Un prophète qui propose un nouveau Coran de\npensée.

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Un professeur musulman a eu l’audace d’affirmer que l’Islam a besoin de son\nprotestantisme, faisant allusion à la liberté de pensée imposée par les\nprotestants au sein du monde chrétien. Cette réflexion lui a valu quelques\npetits ennuis.

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Ce n’est plus de culture qu’il s’agit, mais de civilisation. Voilà ce qui\nest en jeu. Il est temps que tous nous en prenions conscience.

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François WAHA

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