L'Eglise catholique romaine est la seule à imposer le célibat et/ou l'abstinence de toute activité sexuelle à ses prêtres. Cette position rigide a été prise après le "coup d'Etat" du protestantisme. Il fallait absolument se montrer les plus purs aux yeux des ouailles tentées par les diatribes anticatholiques des protestants. L'interdit sexuel est donc relativement récent dans l'Histoire de l'Eglise.. A moins d'avoir une libido nulle, il est quasi impossible de lutter contre la force vitale de l'instinct sexuel.La hiérarchie de l'Eglise le sait fort bien. Elle fait la distinction entre le célibat et la chasteté, cette dernière excluant même le malheureux dérivatif de la masturbation.
Par quelle monstrueuse aberration mentale en est-on arrivé à jeter l'anathème sur une fonction sexuelle naturelle ? Notre pape actuel s'en explique: c'est un sacrifice digne de Jésus qui, dit-il rst mort vierge sur la croix." Quelle salade: que sait -on et que pourraient-on savoir de la virginité du Christ ? Et s'il avait eu comme compagne Marie-Madeleine, comme l'affirment d'autres voix dans l'Eglise ?
"Ils" n'ont jamais lu Pascal :"qui veut faire l'ange, fait la bête "? A lutter contre l'instinct de vie, on ne peut susciter que des troubles mentaux divers. Le recours à l'hypocrisie a été jusqu'ici le seul moyen de sauvetage. On nie une activité sexuelle, qu'on pratique assidûment. Les scandales de pédophilie qui se sont révélés, et dont la Belgique est loin d'avoir la triste exclusivité, ne sont qu'une manifestation particulière d'un problème qui a bien d'autres facettes: l'homosexualité pratiquement contrainte,(l'homosexualité naturelle et spontanée n'est pas la même chose) les relations avec une "bonne" (Un vaste mouvement de compagnes de prêtres s'est développé, notamment au Canada, qui exigent d'être reconnues comme "épouses") De nos jours, toute cette hypocrisie est portée au grand jour et montre ses effets désastreux pour ceux et celles qui en ont été ou en sont encore les victimes. Et comment peut-on encore avoir confiance dans des autorités religieuses dont il est apparu clairement qu'elles ont couvert ces actes pervers se souciant pus de l'image de l'Eglise, que de la souffrance des victimes ?
Quand le bruit aura cessé autour des cas actuellement révélés, qu'y aura-t-il de changé ? Le discrédit jeté sur la sensualité sexuelle restera prescrit avec les mêmes conséquences. Je préférerais, si j'étais chrétien, mais je suis athée "dieu merci" (hi!hi!), ne plus voir ce symbole d'un cadavre cloué sur une croix,mais l'image d'un homme souriant, ouvrant largement les bras en signe d'amour....normal