Deux questions de principe se posent déjà : Atteinte à l’information. Il s’agit bien d’un événement horrible qui n’est pas inventé, mais pris sur le vif. Il est de l’intérêt de tous les citoyens de savoir que ces choses barbares se passent. Procès d’intention : qu’est-ce qui permet de dire que l’auteur a sciemment voulu salir l’image de l’Islam ? Il a peut-être simplement voulu montrer la barbarie d’une peine de justice. Il aurait peut-être agi de même pour filmer une décollation au sabre en Chine ? Admettons même que son intention était d’imputer cette pratique à l’Islam. C’est son droit d’avoir cette opinion étant donné les circonstances : pays en cause, signes religieux sur place, etc…Depuis quand une opinion est-elle délictueuse dès qu’elle touche à la religion ? On sait bien que les Etats islamistes tentent de faire réintroduire dans les législations des pays membres de l'ONU, le délit de « diffamation » d’une religion. Les religieux gardant le droit de « diffamer » les non-croyants...Cette vision ne prévaut pas encore, mais que le pouvoir politique en Belgique appuie ce mouvement est pour le moins surprenant ! Car, le CELCR est un organisme officiel dont les 21 membres et autant de suppléants, sont délégués par le gouvernement fédéral et par les gouvernements des Communautés et des régions. Le CELCR reproche à l’auteur du film de « faire mention d’un certain nombre de versets du Coran, extraits provenant d’une traduction dont la source n’est pas mentionnée. » Il existe de nombreuses traductions du Coran. Comme par hasard c’est toujours la mauvaise qu’on cite. Les traductions peuvent différer dans la forme, mais pas dans le fond. Ledit communiqué souligne que la peine de lapidation n’est pas mentionnée dans le Coran,, ce qui est exact. Il ne mentionne « que » les cent coups de fouet pour la fornication (sourate 24, verset 2) ou la section de la main pour les (petits) voleurs (sourate 5, verset 38). Toutefois c’est moins clair qu’il n’y paraît, car la lapidation, si l’on en croit la Sunna (enseignement quotidien du prophète) (voir : Coran et Sunnah sur Internet), a été réintroduite dans la pratique judiciaire ultérieurement. Ce n’est pas l’Islam qui a introduit la peine barbare de la lapidation. Jésus disait déjà, quelques siècles auparavant : »que celui qui n’a jamais péché jette la première pierre ! » Mais elle existe encore dans des pays islamistes. Et on n’entend guère de protestations s’élever des rangs islamiques de nos pays ? Au lieu de s’en prendre aux bourreaux, on « stigmatise » celui qui filme la barbarie pour témoigner. Sans ce témoin gênant, on pourrait lapider sans être dérangés ! Le CELCR fait appel, dans son communiqué à ceux ou celles qui permettraient d’identifier le « cinéaste ». Incitation à la délation, cette fois. Il s’agit de dénoncer un « présumé coupable ». Bravo, Monsieur le Premier ministre ! Vous êtes bien entouré. Et bravo à nos confrères de la « grande » Presse pour leur défense des principes d’une démocratie libérale. On se demande parfois s’ils savent encore ce qu’est un principe et ce qu’est la liberté ?
Un communiqué qui soulève des questions
Le Centre pour l’égalité des chances et la lutte contre le racisme (CECLR), fait circuler un message relatif à des scènes filmées lors d’une lapidation. Il estime qu’il faut traduire en justice l’auteur de ces prises de vue, parce qu’elles portent atteinte volontairement à l’image de la Communauté musulmane !