Les assassins de la liberté
Pauvre ULB qui ne parvient plus à faire respecter les principes de libre examen et de libre expression sur lesquels elle a été fondée. Des groupuscules à vision totalitaire parviennent à imposer le silence à tel ou tel orateur dont le discours leur déplaît. Et le Parquet ne peut poursuivre d’office ces assassins de la liberté. Il n’y a plus de liberté si l’on empêche la liberté d’expression qui en est le fondement. Et les journalistes ne pipent mot ou ne prennent pas position sur un événement qui devrait les intéresser au plus haut point.
Dernier incident en date : Caroline Fourest une auteure française connue pour ses interventions dans le débat « femmes – Islam » a été empêchée de prendre la parole et s’est vu traitée d’"islamophobe", Jusqu’où ira-t-on dans la confusion mentale si l’on considère comme atteinte d’ "islamophobie" une essayiste qui vient de sortir un livre critique sur Marine Le Pen couramment cataloguée, elle, d’"extrême-droite"» et ….d’"islamophobie". Ces trublions apportent, en fait, un appui à Marine Le Pen, leur ennemie par excellence. Qui peut encore s’y retrouver ? Ah, certes, il y a moyen de clarifier la situation en qualifiant d’"islamophobe" quiconque n’est pas « islamophile ».
Les opposants à la libre expression des idées ne veulent pas d’un débat d’où ils risqueraient de sortir vaincus à plate couture. Interdire la parole est l’argument des faibles d’esprit. Parmi eux on trouve ….un assistant à l’ULB, l’organisateur de l’incident. Un « idéophobe » celui-là. Le Recteur de l’université a fait savoir qu’il saisirait le Conseil de discipline de son cas.